La cuisine de demain

Les technologies se développent et intègrent de plus en plus de pièces de la maison. Ce n’est pas une évidence mais, d’après les tendances, il est possible de deviner à quoi ressemblera la cuisine du futur. Elle sera minimaliste, et définitivement technophile !

Si vous souhaitez en apprendre plus sur les matériaux de synthèse qui commencent à faire leur entrée dans notre intérieur, contactez-nous pour une rénovation de cuisine complête

Une cuisine interactive et connectée

La cuisine sera de plus en plus interactive et connectée, tout en ayant des lignes pures et faisant appel à des matériaux faciles à travailler comme par exemple le Dupont Corian, un matériau de synthèse.

Les ordinateurs et les robots nous assisterons dans la cuisine avec notamment une centralisation des commandes, un même écran pour contrôler la chaleur des plaques, l’intensité de l’éclairage, préchauffer le four, etc.

Découvrez en image la réalisation de l’architecte designer Gabriel Kowalski qui intègre la technologie dans notre cuisine en utilisant la surface du Dupont Corian pour afficher un écran et un clavier sensitif. Voilà qui donne une bonne idée de l’apparence de nos cuisines dans quelques années.

La réalisation suivante est celle Z. Hadid, bien plus futuriste que la précédente. La cuisine se compose de deux îlots, un pour l’eau l’autre pour la cuisson, et embarque une technologie logée à même le plan de travail. Il faudra attendre un peu avant de voir ce genre de cuisine dans nos maisons, néanmoins, les îlots qui sont à base de matériau Dupont Corian, sont réalisables de nos jours.

Équipez votre cuisine de fonctions astucieuses

La cuisine, pour être complètement aménagée, doit avoir des prises et des interrupteurs bien placés, qui doivent permettre de mettre en place une installation domotique optimale.

Une installation électrique complète

En effet, pour vous servir de tout le matériel électroménager mais aussi pour améliorer votre confort en ajoutant des appareils électroniques dans votre pièce à vivre, vous devez réfléchir aux prises et aux interrupteurs. Ces derniers doivent être conçus pour accueillir vos appareils et pour vous permettre de les utiliser dans les meilleures conditions. Interrupteur va-et-vient, triple prise électrique ou encore prise multimédia, il faut savoir à quoi ils servent mais aussi où les placer dans votre cuisine.

Technologie et personnalisation

En fonction de vos éléments électroménagers et électroniques, vous pouvez sélectionner les prises et les interrupteurs qu’il vous faut. Vous pourrez ensuite sélectionner les finitions que vous souhaitez et le nombre d’appareils dont vous avez besoin. Cela dépendra de la taille de votre pièce, de vos équipements ainsi que de votre budget.

La norme impose 6 prises dans la cuisine. Pour pouvoir avoir des prises accessibles à tous les endroits et notamment sur votre plan de travail, les blocs de trois prises sont particulièrement adaptés à cette pièce de la maison.

Sécurité et modernité

Pour que votre cuisine soit à la fois à la pointe de la sécurité et de la technologie et qu’elle vous apporte tout le confort moderne, il est important de ne pas négliger la domotique. Les prises et les interrupteurs doivent vous faciliter le quotidien et vous éviter d’avoir à vous déplacer, de débrancher un élément pour en brancher un autre etc. Des manipulations inutiles qui font perdre du temps alors qu’il suffit de prévoir les bons emplacements et les bons nombres de prises à l’avance.

Vous pouvez rapidement chiffrer votre projet en fonction du nombre d’équipements électriques dont vous avez besoin. Il vous suffira ensuite de les faire installer pour en profiter.

L’ÉQUIPEMENT électrique CONSEILLÉ pour la CUISINE

Devenue aujourd’hui une vraie pièce à vivre, la cuisine réclame un équipement électrique qui prenne en compte tous les besoins de confort, de sécurité et de communication de la famille.

La norme impose un nombre minimum de prises de courant dans la cuisine, dont 4 sur le plan de travail. Pour brancher librement tous vos appareils (dont certains en permanence : grille pain, cafetière, radio … et d’autres temporairement : mixer, hachoir …), Legrand recommande d’installer 2 triple prises aux endroits stratégiques. Ceci en plus des prises pour les appareils ménagers (frigo, lave vaisselle, plaques, four …) et de celles en réserve pour l’aspirateur ou le portable à recharger. Au total, un équipement « standard » de cuisine requiert une douzaine de prises pour votre confort. Pensez y au moment de la conception de votre cuisine, votre création culinaire pourra ainsi s’exprimer librement.

Angleterre : Des éco-habitations modernes et écologiques

En Angleterre, dans la magnifique région de Cotswolds, je vais vous parler d’un développement exclusif de maisons.
En effet, Cotswolds est déjà un endroit connu pour ses charmants paysages et on dit qu’il est « le coeur de l’angleterre »(Petite parenthèse, si vous ne savez pas où aller en Angleterre, allez là-bas sans hésitation!).

Maintenant, Cotswolds sera également reconnu pour ses belles architectures !

L’idée vient d’une personne Jeremy Paxton, un amoureux de la nature qui décida d’acheter 220 hectares de terrain dans le Gloucestershire.

Ensuite, il s’engage à travailler avec 22 architectes sur le projet »Lower Mill Estate ».
Depuis, un ensemble de 48 éco-habitations modernes se situent sur les bords du lac. Oui, on peut parler d’un exemple modelé sur Port Grimaud, mais en plus vert et plus design.

Construites avec des matériaux traditionnels et locaux, les habitations sont toutes différentes et toutes plus ravissantes les une que les autres, avec en plus, une vue sur le lac à couper le souffle!

Evidemment, elles ont toutes une finition extérieure et intérieure irréprochable.

Lower Mill Estate a reçu le « Green Business Award 2007 » et a été reconnu « Best Building Design » (Meilleurs constructions et design).

Pour aller plus loin : L’écologisation d’un paysage urbain…

Dans le quartier chic de Shoreditch, l’agence a donc imaginé un appartement, le « Roof Garden », un jardin sur le toit. Comme une expérimentation sur les toits londoniens et vers une nouvelle écologisation dans un paysage urbain.

Cet appartement de deux étages, se situe au sommet d’un entrepôt victorien et fait appel à la végétation lente du lierre et d’autres plantes pour habiller les parures blanches de la structure. Une conception éconergétique de la structure en symbiose avec la nature luxuriante d’un toit végétalisé, d’un système de récupération des eaux de pluies et des capteurs solaires.

Réparti sur deux étages, possédant six chambres, une aire de jeux, un salon et une terrasse fermée. L’appartement est en contraste avec le reste de l’immeuble de briques rouges, la structure blanche en acier galvanisé parée de plantes grimpantes fait ressortir lune nouvelle vision architecturale et livre un nouveau type de colonisation du paysage urbain.

Malgré des démarches très longues pour obtenir le droit d’aménager un appartement au dessus de cet ancien entrepôt, sept ans exactement, l’agence a du faire appel à un bureau d’étude spécialisé pour calculer les efforts sur l’ossature du bâtiment du futur appartement. Une contrainte qui a vu la réalisation d’un étaiement reprenant ainsi les efforts de charges de ce nouvel édifice tout de verre et d’acier colonisant la toiture terrasse de cet entrepôt.

L’accès de l’appartement s’effectue depuis un immeuble voisin et est assuré par un pont. La toiture terrasse de cet appartement est végétalisée et dispose de capteurs solaires et d’un puits de lumière pour éclairer les pièces de salles d’eau. Elle permet aussi d’admirer les vues imprenables sur les rues londoniennes. Son intérieur propose une hauteur de plafond conséquente et d’immenses baies vitrées, permettant l’absorption de la lumière naturelle, un volume très aéré grâce notamment à l’apport d’une ventilation naturelle.

Habitats troglodytes

Les premiers troglodytes sont vraisemblablement apparus vers la fin de l’ère néolithique, avec les débuts de la métallurgie et l’apparition d’un mode de vie sédentaire. Sous toutes les latitudes, à toutes les périodes, les hommes ont “fait leur trou” pour y vivre et y travailler. Aujourd’hui encore, des millions de personnes vivent sous terre, de plein gré ou poussées par des contraintes économiques. On les trouve notamment en Chine, au Japon, en Tunisie (Matmata) et en Turquie (Cappadoce).

En France, dans le Sud-Saumurois, on assiste depuis une trentaine d’années à un regain d’intérêt pour le troglodytisme. En plus des anciennes carrières d’extraction du tuffeau ou du falun devenues aujourd’hui des champignonnières ou des caves vinicoles, des maisons enterrées ou “caves demeurantes” ont commencé à revivre comme résidences secondaires ou même principales.

Paradoxalement, alors que les habitants troglodytes des années 1930-40 auraient tout fait pour sortir de leur “trou à rats”, les nouveaux “troglos” trouvent à ce type d’habitat toutes les vertus et de nombreux avantages : coût d’achat modique, fiscalité assez floue, qualité d’isolation thermique, proximité de la nature, priorité à l’imagination pour créer et développer cette “architecture sans architecte”, facilité de construction (il suffit de prendre la pioche et la pelle pour agrandir une pièce ou creuser un rangement supplémentaire et si l’on tombe malencontreusement chez le voisin, il suffit de reboucher le trou!).

Qui plus est, la technique a son mot à dire. Un habitat troglodytique n’est pas nécessairement humide, sombre, peuplé de chauves-souris ou autres intrus terrifiants. Il ne risque pas non plus de s’effondrer au moindre éternuement, quand bien même une faille verticale ou horizontale dans la roche surplomberait pile poil votre lit !

La construction d’habitat troglodytique

Contrairement aux techniques habituelles de construction de maison, l’habitat troglodytique est construit “en négatif”. Plus besoin de bois, de pierres, d’ardoises, de tuiles, de chaume ou des autres matériaux traditionnels. La construction progresse au fur et à mesure que le vide est créé, par suppression de la matière, au gré des besoins en place et en aménagements intérieurs.

Quant au confort d’une maison troglodytique, il ne pose aujourd’hui aucun problème majeur particulier. L’installation d’une ventilation mécanique contrôlée et d’un chauffage d’appoint par le sol, en complément des autres aménagements indispensables (eau courante, évacuation des eaux usées…), crée des conditions de vie on ne peut plus acceptables. Même la lumière naturelle est totalement intégrée dans la mesure où les espaces régulièrement habités ont une ouverture sur l’extérieur.

La différence commence avec l’abandon de la ligne droite. Il n’est pas deux habitats troglodytes semblables, car les volumes sont créés au gré des besoins et de l’imagination des habitants. Mais, commente avec une évidente délectation Bruno Duquoc, «quel plaisir d’abandonner, au moins momentanément, la règle et l’équerre!».