Habitats troglodytes

Les premiers troglodytes sont vraisemblablement apparus vers la fin de l’ère néolithique, avec les débuts de la métallurgie et l’apparition d’un mode de vie sédentaire. Sous toutes les latitudes, à toutes les périodes, les hommes ont « fait leur trou » pour y vivre et y travailler. Aujourd’hui encore, des millions de personnes vivent sous terre, de plein gré ou poussées par des contraintes économiques. On les trouve notamment en Chine, au Japon, en Tunisie (Matmata) et en Turquie (Cappadoce).

habitat troglodyte

En France, dans le Sud-Saumurois, on assiste depuis une trentaine d’années à un regain d’intérêt pour le troglodytisme. En plus des anciennes carrières d’extraction du tuffeau ou du falun devenues aujourd’hui des champignonnières ou des caves vinicoles, des maisons enterrées ou « caves demeurantes » ont commencé à revivre comme résidences secondaires ou même principales.

maison troglodyteParadoxalement, alors que les habitants troglodytes des années 1930-40 auraient tout fait pour sortir de leur « trou à rats », les nouveaux « troglos » trouvent à ce type d’habitat toutes les vertus et de nombreux avantages : coût d’achat modique, fiscalité assez floue, qualité d’isolation thermique, proximité de la nature, priorité à l’imagination pour créer et développer cette « architecture sans architecte », facilité de construction (il suffit de prendre la pioche et la pelle pour agrandir une pièce ou creuser un rangement supplémentaire et si l’on tombe malencontreusement chez le voisin, il suffit de reboucher le trou!).

Qui plus est, la technique a son mot à dire. Un habitat troglodytique n’est pas nécessairement humide, sombre, peuplé de chauves-souris ou autres intrus terrifiants. Il ne risque pas non plus de s’effondrer au moindre éternuement, quand bien même une faille verticale ou horizontale dans la roche surplomberait pile poil votre lit !

La construction d’habitat troglodytique

Contrairement aux techniques habituelles de construction de maison, l’habitat troglodytique est construit « en négatif ». Plus besoin de bois, de pierres, d’ardoises, de tuiles, de chaume ou des autres matériaux traditionnels. La construction progresse au fur et à mesure que le vide est créé, par suppression de la matière, au gré des besoins en place et en aménagements intérieurs.

Quant au confort d’une maison troglodytique, il ne pose aujourd’hui aucun problème majeur particulier. L’installation d’une ventilation mécanique contrôlée et d’un chauffage d’appoint par le sol, en complément des autres aménagements indispensables (eau courante, évacuation des eaux usées…), crée des conditions de vie on ne peut plus acceptables. Même la lumière naturelle est totalement intégrée dans la mesure où les espaces régulièrement habités ont une ouverture sur l’extérieur.

La différence commence avec l’abandon de la ligne droite. Il n’est pas deux habitats troglodytes semblables, car les volumes sont créés au gré des besoins et de l’imagination des habitants. Mais, commente avec une évidente délectation Bruno Duquoc, «quel plaisir d’abandonner, au moins momentanément, la règle et l’équerre!».

Le Jardin Durable et Esthétique : Conseils pour un Aménagement Éco-friendly

Dans l’univers de l’aménagement extérieur, un jardin peut être bien plus qu’un simple espace vert !
Dans cet article, découvrez comment concevoir un jardin qui soit à la fois esthétique, agréable, et respectueux de l’environnement. Choisissez les bons matériaux pour votre terrasse, vos clôtures, et vos aménagements extérieurs, apprenez à sélectionner les végétaux qui favorisent la biodiversité, et décorez votre espace avec des objets recyclés.

5 bonnes raisons de construire un jardin durable chez soi

  • Préserver la biodiversité : avoir un jardin durable chez soi contribue à la préservation de la biodiversité. En effet, vous créez un habitat propice à la faune et à la flore locale pour maintenir l’équilibre naturel de l’écosystème.
  • Favoriser les pollinisateurs : les jardins durables accueillent une variété de plantes qui attirent les pollinisateurs tels que les abeilles et les papillons. Ces insectes jouent un rôle crucial dans la pollinisation des cultures alimentaires, contribuant ainsi à notre approvisionnement alimentaire.
  • Améliorer la qualité de l’air et de l’eau : Les végétaux jouent un rôle essentiel dans la régulation du carbone : ils absorbent le CO2 de l’atmosphère et filtrent les polluants de l’air et de l’eau. Ainsi, ils améliorant ainsi la qualité de notre environnement et aident à lutter contre le changement climatique.
  • Réduire la dépendance aux pesticides : En favorisant la biodiversité, un jardin durable aide à réduire l’utilisation de pesticides nocifs. Les insectes prédateurs naturels présents dans un jardin bien équilibré peuvent aider à contrôler les populations de ravageurs.
  • Créer un espace de bien-être : les jardins écologiques sont de véritables espaces de détente et de sérénité. Idéal pour échapper au stress du quotidien, et contribuer à notre bien-être mental et émotionnel.

Choisir des matériaux écologiques pour votre jardin

Comment choisir ses matériaux écologiques pour son jardin ?

Choisir des matériaux durables pour votre jardin est crucial pour créer un espace esthétique et respectueux de l’environnement. Voici les 5 principaux critères sur lesquels vous pouvez vous appuyer :

  • Origine des matériaux : Optez pour des matériaux sourcés localement autant que possible ! Cela réduit l’empreinte carbone liée au transport et soutient l’économie locale.
  • Durabilité et longévité : Recherchez des matériaux conçus pour résister aux intempéries, à la décoloration et à la dégradation au fil du temps. Les produits durables exigent moins de remplacement, ce qui réduit les déchets, et les tours à la déchetterie par la même occasion. Pratique !
  • Certifications écologiques : Vérifiez si les matériaux portent des certifications telles que FSC (Forest Stewardship Council) pour le bois ou Origine France Garantie (OFG) pour Garantir une fabrication française.
  • Recyclabilité : Privilégiez les matériaux recyclables ou fabriqués à partir de matériaux recyclés. La capacité à réutiliser ou recycler les produits en fin de vie est essentielle.
  • Entretien et nettoyage : Optez pour des matériaux qui nécessitent peu d’entretien ; vous économiserez en produits d’entretien et en énergie 

Des matériaux durables pour la terrasse

Il existe plusieurs matériaux pour créer une terrasse durable et respectueuse de l’environnement. Voici quelques-unes des principales options à considérer :

Terrasse en bois composite : Les terrasses en bois composite sont fabriquées à partir d’un mélange de plastique recyclé et d’un autre produit végétal. Elles offrent l’aspect naturel du bois tout en étant résistantes aux intempéries, aux insectes et à la décoloration. De plus, elles ne nécessitent pas de ponçage, de teinture ou de scellement, ce qui réduit l’entretien.
Un fabricant comme Ocewood® par exemple garantit une fabrication française sur toutes ses lames de Terrasse composite. Le fabricant offre tout un panel de coloris et de finitions (lisse ou effet bois nervuré, gris, couleur bois, etc.)

Terrasse pvc recyclé ocewood

Bois durable certifié : Si vous préférez le bois naturel, optez pour des essences de bois durables certifiées par des organismes comme le FSC (Forest Stewardship Council). Ces bois sont récoltés de manière responsable et sont souvent issus de forêts gérées de manière durable.
Revêtements en pierre reconstituée : Les revêtements en pierre reconstituée sont fabriqués à partir de matériaux recyclés et offrent une alternative écologique à la pierre naturelle tout en conservant son aspect esthétique.

Des clôtures composites respectueuses de l’environnement

Les clôtures respectueuses de l’environnement sont conçues pour minimiser leur impact sur la planète tout en remplissant leur fonction de protection d’intimité et de délimitation de propriété. Voici quelques options de clôtures respectueuses de l’environnement à considérer :

  • Clôtures composites recyclées : les clôtures en matériaux composites recyclés, souvent à base de plastique recyclé et d’un autre élément végétal, sont durables, résistantes aux intempéries et nécessitent peu d’entretien. Une excellente alternative au bois traditionnel !

Océwood® conçoit également des panneaux de clôture en composite prêt à poser. Les lames sont fabriquées à partir de PVC recyclé et d’anas de lin, un co-produit agricole.
cloture pvc recyclé portail portillon ocewood

  • Clôtures en aluminium recyclé : L’aluminium recyclé est léger, durable et résistant à la corrosion. Les clôtures en aluminium sont disponibles dans une variété de styles et de finitions.
  • Clôtures végétales : Les clôtures végétales, telles que les haies, sont une option naturelle qui favorise la biodiversité et l’esthétique tout en contribuant à la qualité de l’air.

Végétaliser votre espace extérieur

Le jardinage écologique : où commencer ?

Envie de créer un véritable cocon respectueux de l’environnement ?
Pour commencer, évaluez l’exposition au soleil, l’ombre et le type de sol de votre jardin. En fonction de cela, vous pourrez déterminer quelles plantes et arbustes sont les plus adaptés à votre région. Si vous souhaitez avoir une floraison tout au long de l’année, optez pour des variétés de plantes différentes !
Pour minimiser l’utilisation des pesticides qui dégradent la qualité des sols, privilégiez des variétés résistantes aux parasites.

Créer un écosystème propice à la biodiversité

Pour aller encore plus loin, vous pouvez très facilement intégrer dans votre jardin des plantes nectarifères comme le perce-neige, la bruyère, le romarin, le trèfle et encore la sauge. Ces plantes particulières attirent les pollinisateurs comme les abeilles et les papillons.
Avez-vous déjà pensé au compost ? C’est une bonne idée pour réduire ses déchets et nourrir votre sol. Une combinaison gagnante !

Utiliser les ornements et la décoration

Décorez votre extérieur avec des objets recyclés

L’utilisation d’ornements et de décoration dans votre jardin peut apporter une touche d’esthétique personnelle tout en favorisant la durabilité. Prenez exemple sur ces quelques idées pour intégrer des objets réutilisables et recyclés dans votre espace extérieur :
Explorez les brocantes et les marchés aux puces pour trouver des objets anciens : pots en terre cuite, statues, lanternes, ou encore chaises en fer forgé que vous pouvez restaurer et réutiliser comme éléments décoratifs. A vous un jardin unique et selon votre style !
Dans la même veine, vous pouvez tout à fait détourner l’utilisation de vieux objets pour en faire des éléments décoratifs de jardin. C’est qu’on appelle l’upcycling. Par exemple, une ancienne échelle en bois peut servir de support à plantes. Malin, n’est-ce pas ?
Créez un jardin vertical en utilisant des palettes recyclées, des bouteilles en plastique découpées, ou des pots en terre cuite suspendus. Remplissez-les de plantes grimpantes ou de succulentes pour un effet des plus artistiques.
Aussi, intégrez des éléments naturels comme des galets, des cailloux, des coquillages ou des troncs d’arbres pour ajouter une touche organique à votre jardin.

L’éclairage extérieur durable

Enfin, un joli jardin est un jardin bien éclairé ! Pour cela, il existe des options plus économes pour embellir votre jardin :

  • Les lampes solaires sont alimentées par l’énergie solaire pendant la journée et s’allument automatiquement la nuit. Elles sont faciles à installer et ne consomment pas d’électricité.
  • Les ampoules LED sont extrêmement économes en énergie et ont une longue durée de vie. Elles sont disponibles dans une variété de styles, y compris les projecteurs, les appliques murales et les guirlandes lumineuses.
  • Installez des programmateurs ou des détecteurs de mouvement pour éteindre automatiquement les lumières lorsque personne n’est dans le jardin. Cela permet d’économiser de l’énergie en évitant un éclairage inutile.
  • Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour construire un jardin à la fois esthétique et durable ! Plantation, solutions pour protéger son intimité et encore décoration, tout y passe. Qui a dit qu’un jardin écologique n’était pas design ?




Livre : La maison communicante

Quoi que l’on pense de ce chamboulement majeur, nos modes de vie se sont mis à l’heure du tout-informatique, de la généralisation des technologies numériques et du développement du télétravail. Pendant ce temps, « nos maisons continuent d’être conçues comme il y a trente ans, sans tenir compte de ces évolutions ni incorporer en amont la moindre réflexion sur l’intégration de solutions innovantes».
Partant de ce constat pour le moins paradoxal, François-Xavier Jeuland décrit, dans un récent ouvrage (François-Xavier Jeuland, La maison communicante, Eyrolles, 2005, 306 pages), ce qu’il appelle un « habitat contemporain », qu’il s’agisse d’une construction neuve ou d’une restauration, d’une maison ou d’un appartement, d’une habitation principale ou d’une résidence secondaire.

Solutions de la maison communicante domotique

Les solutions proposées sont , nous assure-t-on, simples et « pas forcément plus onéreuses ». Elles sont surtout disponibles sur le marché et ont prouvé leur efficacité. Destiné au particulier comme au maître d’œuvre et à l’installateur, l’ouvrage en dresse l’inventaire :

  • centralisation des commandes d’éclairage, de chauffage, d’automatisme, d’électroménager ou de sécurité ;
  • gestion de l’installation à distance par téléphone ou par Internet ;
  • signalisation, en cas d’absence, de tout incident ou dysfonctionnement ;
  • interconnexion des équipements de télévision, home cinéma et téléphonie pour un réseau audiovisuel cohérent.

Bref, sans pour autant être équipées de gadgets à gogo, nos modernes demeures vont devenir plus fonctionnelles, plus autonomes, plus sûres et économes. Le conseil est clair et direct : « Si vous suivez la méthodologie proposée et respectez le type d’infrastructure préconisé dans l’ouvrage, votre habitation sera assurément plus confortable et plus facile à vivre. Vous disposerez alors d’un habitat contemporain prêt à s’adapter aux besoins de demain. »

Il semblerait que le terme de « domotique » soit en perte de vitesse, au profit de « l’intelligence ». Qui s’en plaindrait ? Sachons toutefois qu’ « avant de parler de maison intelligente, il faudrait commencer par concevoir intelligemment nos maisons ». Chiche !

Architecture – l’habitat durable côté suédois

Peut-être connaissez-vous déjà ses lacs, parmi les plus grands d’Europe, ses bains nordiques, sa célèbre enseigne de mobilier en kit, ses petits pains grillés… mais la Suède est également championne en matière de construction durable. Une rétrospective de près d’un siècle d’architecture «fonctionnaliste» est à découvrir à Paris, jusqu’au 19 avril.

Un maître-mot : fonctionnalisme
Depuis 1971, le Centre culturel suédois a établit ses quartiers dans un ancien hôtel particulier du Marais. Traversant sa petite cour pavée agrémentée de quelques tables de bistrot, la visite débute à l’étage sous un plafond lambrissé peint « à la française ». Sur les murs blancs, une enfilade de photos téléportent le visiteur au cœur de la Suède du début du XXe siècle. Les clichés en noir et blanc illustrent le « folkhemmet » (en français « foyer du peuple »), une politique, menée depuis les années 20, basée sur un désir d’harmonie et de solidarité entre les classes sociales. Un modèle devenu vision qui s’est enrichi, au fil des décennies, d’une double responsabilité, vis-à-vis des générations futures et de la nature.

L’avènement de la « copropriété individuelle »  
Quand l’architecture suédoise tente de rapprocher les individus, cela se traduit par la construction de bains publics, d’aires de jeux, d’espaces verts, de maisons de la culture ou encore l’introduction d’œuvres d’art dans les espaces publics. Parmi les exemples présentés en images, on découvre aussi, dans la ville d’Örebvo, ces « salles communes » qui permettent d’optimiser la taille réduite des appartements. Alternatives aux cottages, il y a ces résidences secondaires en bord de mer, conçues et organisées collectivement par l’architecte Stig Ancker, en 1953, selon un modèle de « copropriétés individuelles ». En lieu et place d’habitations ouvrières vétustes, Ralph Erskine est parvenu, quant à lui, à créer dans les années 70 une ambiance de quartier intimiste et colorée.

Architecture du futur
Un détour par l’espace Café permet de découvrir, entre brioches à la cannelle et gâteaux aux carottes, les « Suédoises du Calvados ». Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la Suède a participé à la reconstruction de certains pays européens. La ville de Caen et ses environs se sont ainsi vu dotés de plusieurs centaines de maisons aux racines scandinaves. Le troisième volet de l’exposition, doté de photos et de maquettes, offre un panorama des nouvelles formes urbaines suédoises du XXIe siècle. Musée, pont, hôtels, immeubles conceptuels, villas minimalistes ou cité minière en réhabilitation, une dizaine de projets d’architectes proposent une vision à la fois esthétique, fonctionnelle et écologique du présent… et du futur.

Travaux à Montpellier : Ouvrir la cuisine dans le séjour

Créer une cuisine ouverte sur le séjour présente de nombreux avantages, notamment de convivialité. Néanmoins ouvrir sa cuisine comporte également des inconvénients. Explications

Aménager une cuisine ouverte dans sa maison de Montpellier

La cuisine ouverte, débarrassée de ces murs, devient une pièce majeure de la maison. Ne faisant plus qu’un avec le salon, la cuisine ouverte doit harmoniser ses couleurs, ses matières et son style avec ceux du living : revêtement du sol, design des placards, couleur du mobilier…

Dans ces deux volumes où se conjuguent design et fonction, le côté « préparation de repas » s’efface. Plaisir des yeux et ergonomie sont mis en avant : décor soigné, maxi plan de travail, rangements coulissants, encastrement des appareils électroménagers, dissimulation des fils et des évacuations d’eau…

Qu’elle soit aménagée avec un bar ou en îlot central, la rénovation d’une cuisine à Montpellier en cuisine ouverte, encore appelée « cuisine living » ou « cuisine américaine », reprend un peu le principe du loft.

 Cuisine ouverte : avantages

Les avantages de la cuisine ouverte sont nombreux :

  • optimisation et agrandissement de l’espace

  • apport de plus de lumière

  • cadre chaleureux et convivial : discussion entre amis ou avec la famille toute en préparant le repas

 Cuisine ouverte : inconvénients

Si la cuisine ouverte est aujourd’hui très tendance parmi les cuisines de demain, elle a aussi ses inconvénients :

  • Odeurs des repas qui se répandent dans le salon (Solution : investir dans une hotte silencieuse)

  • Bruits des appareils électroménagers, réfrigérateur, micro-ondes, robot, machine à laver la vaisselle. (Solution : investir dans des appareils les plus silencieux possible)

  • Manque d’intimité quant à la confection de repas-surprises

  • Entretien plus exigeant

Rénover au moindre coût sa cuisine

Pour éviter les grands travaux et les investissements importants, des solutions de rechange, il y en a. Voici trois bonnes pistes :

Pensez mélamine

Peu dispendieuse, la mélamine est une solution géniale. Elle est offerte dans une variété de couleurs et de formes, du plus classique au plus avant-gardiste, sans oublier le simili bois, semblable à s’y méprendre au bois authentique. Demandez de l’information sur ce matériau parfaitement adapté aux tendances actuelles et qui offre un excellent rapport qualité-prix.

Pensez accessoires

Vous n’êtes pas prêt à rénover votre cuisine de fond en comble, mais vous rêvez d’une cuisine revampée ? La vôtre est toujours en bon état, mais tous vous félicitent pour votre déco rétro? Pensez aux accessoires! Que ce soient les poignées, les luminaires, la robinetterie, des organisateurs de tiroirs, un système de paniers coulissants ou un centre de recyclage, ils en dynamiseront le look à petit prix. Et si vous souhaitez vendre votre bien immobilier à Montpellier, ce sera un atout de plus pour vous.

Pensez relief

Ajouter des moulures, une corniche, de la céramique sur le dosseret : autant d’astuces qui font leur effet! Demandez conseil à un cuisiniste. Ces ingénieux professionnels n’ont pas leur pareil pour métamorphoser cet espace tout juste à la mesure de vos attentes, pas plus ni moins.

Quels sont les diagnostics obligatoires en cas de vente, d’estimation et en cas de location à Montpellier ?

Etablir un diagnostic ayant pour but l’estimation de votre maison à vendre à Montpellier : la réglementation immobilière est assez complexe. Certains changements sont actés avec la loi ALUR avec l’extension de certains diagnostics au locatif. Des décrets en attente apporteront les détails nécessaires. De notre côté, nous recommandons que la réglementation locative soit la même que pour la vente afin de simplifier le dispositif.
La complexité vient également du fait que les obligations de diagnostic varient en fonction de la situation géographique (Montpellier Nord, Montpellier Sud, Port Marianne, Le Millénaire, Croix d’Argent),  ou de l’âge d’un bien. Si on parle du diagnostic amiante, il s’applique aux bâtiments construits avant le 1er juillet 1997, pour le plomb, ce sont des bâtiments construits avant le 1er janvier 1949, pour la détection des termites, cela dépend de la zone géographique (Mosson, Celleneuve).

Quelles difficultés rencontrez-vous dans ce travail de diagnostic pour estimation de maison dans l’Hérault ?

La première difficulté est le fait que la réglementation est très compliquée. Avant de vendre sa prestation et de se positionner lui-même, le diagnostiqueur qui fait l’estimation immobilière dans l’Hérault est obligé d’expliquer la complexité du dispositif. Les pouvoirs publics décident d’un dispositif pas toujours simple ou cohérent et c’est le diagnostiqueur qui en est finalement comptable et jugé comme presque responsable par le consommateur. C’est un vrai problème pour cette profession, car il faut arriver à se faire comprendre sur la complexité du dispositif.

Le deuxième problème, c’est que le consommateur a tendance à aller chercher le papier qui va l’intéresser et pas forcément la qualité du diagnostic, quitte à se plaindre après que le diagnostic n’est pas bien réalisé. C’est un paradoxe. Si vous cherchez le meilleur prix pour vendre votre maison sur Montpellier, vous n’avez pas forcément la meilleure prestation, c’est même assez rare que ce soit le cas. Il y a une forte pression sur les diagnostics en termes de prix.

Diagnostic sur les Risques naturels et technologiques

Le dispositif est complet et en vigueur depuis le 1er juin 2006.
L’état avait été créé par l’article 77 de la loi du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages. Il a été codifié ensuite à l’article L125-5 du Code de l’environnement. Celui-ci, dans sa dernière version, issue de l’ordonnance de juin 2005, fixe les règles.

Un décret n° 2005-134 du 15 février 2005 (JO du 17 février 2005, p. 2683) relatif à l’information des acquéreurs et des locataires est venu compléter le dispositif.

La vente et la location sont concernées.

Diagnostics location : ce que le propriétaire-bailleur doit présenter à son locataire

Tout bailleur doit tenir à disposition de ses locataires le rapport des diagnostics immobiliers. Cette obligation s’applique aux logements vides et meublés.

La liste des expertises à réaliser est moins conséquente que pour une vente, mais cette démarche est nécessaire afin d’éviter tout litiges avec le locataire.

Trois diagnostics sont obligatoires quel que soit la structure du bien mis à la location :

  • DPE
  • ERNMT
  • Loi Boutin

Deux diagnostics obligatoires dépendent de l’année de construction du bâtiment :

  • Plomb (pour les biens antérieurs à 1949)
  • Amiante (depuis le 1er avril 2013, pour les biens dont le permis de construire a été délivré avant le 1er juillet 1997)
Construire, installer une piscine

Cet équipement connaît aujourd’hui une véritable démocratisation; on compte en effet environ 1.3 millions de piscines en France. Avant de vous lancer dans la construction de votre piscine, profitez des quelques conseils d’Hameaux Durables.

Les formalités administratives pour la construction d’une piscine

Renseignez-vous auprès de votre Mairie pour savoir si vous aurez besoin d’un permis de construire. En principe, les modèles enterrés non couverts ne nécessitent pas ce document car ils ne rentrent pas dans le cadre d’une construction. Mais, même dans ce dernier cas, le règlement de votre lotissement par exemple, peut l’exiger.

Votre terrain

Pour la superficie, prévoyez la surface du bassin en y ajoutant une marge de 2m pour le tour et n’oubliez pas le local technique. Eloignez-vous de vos arbres d’une part pour la chute des feuilles et d’autre part pour un éventuel affaissement de terrain.

Votre terrain doit être plat et n’oubliez pas que le constructeur va devoir y faire pénétrer des engins de chantiers assez lourds. Par ailleurs, informez vos voisins de votre projet afin de les prévenir d’éventuelles nuisances.

Les mesures de sécurité

Contrairement à une idée très répandue, la barrière n’est pas obligatoire mais vous devez installer un dispositif de sécurité pour les chutes accidentelles, vous choisirez une barrière, un système de couverture ou une alarme (voir notre article sur les dispositifs de sécurité obligatoires).

Le coût de construction d’une piscine

En moyenne, vous pouvez envisager de plonger dans une eau turquoise à partir de 20.000€.

Type de piscine Caractéristiques principales Délai de
mise de construction de piscine à Perpignan

Piscine en béton
(coulé ou projeté

– forme et dimension sur mesure
– tous types de revêtements possibles
– accessoires intégrés possibles

1 à 3 mois

Piscine en Kit
(en coffrage ou panneaux modulaires)

– choix de formes assez large
– possibilité de liner (piscine à panneaux modulaire)
– accessoires intégrés possibles

4 à 10 jours

Piscine en coque

– formes déterminées
– dimensions limitées
– accessoires intégrés possibles

3 à 8 jours

source : https://www.produits-piscines.fr/constructeur-piscine-perpignan-66.html

Votre piscine va entrer dans le calcul de la valeur locative de votre bien immobilier et pourra peut-être entraîner un classement de ce dernier dans une catégorie supérieure : voir l’estimation de maison appartement Montpellier, Grabels, Lattes, Clapiers . En outre, la mise en place d’un système de chauffage de votre bassin n’ouvre pas droit à un crédit d’impôt même si celui-ci est écologique.

Enfin, n’hésitez pas à faire établir plusieurs devis avant de vous lancer. Et sachez qu’une piscine assure une valorisation du bien immobilier qui peut aller de 5 à 20% : selon la piscine et la région du bien immobilier en vente, la plus value peut être importante. Elle varie en fonction de la qualité du bâti et de la présence ou non d’équipements en sus (chauffage, système de couverture amovible, traitement de l’eau…).








L’architecture bioclimatique : un concept à privilégier à Montpellier

Considérée comme l’une des bases de la construction écologique, l’architecture bioclimatique a l’avantage de combiner à la fois les qualités esthétiques et les performances énergétiques, pour de futures constructions à Montpellier et son agglomération.

Maison solaire bioclimatique

Une maison solaire bioclimatique est une habitation qui fonctionne exclusivement avec l’énergie solaire. Associant confort et grande économie d’énergie, ce type d’habitation a souvent recours aux types de matériaux simples et naturels comme le bois, la pierre ou encore la terre. Pour que la température intérieure soit agréable en hiver comme en été, une maison solaire devra bénéficier d’un bon rayonnement solaire, d’où l’importance de son emplacement. Pour réduire les échanges thermiques, les murs, la toiture, les fenêtres et les portes seront parfaitement isolés et étanches aux entrées ou aux sorties d’air intempestives. Pour son bon fonctionnement, une maison solaire nécessite des appareils sophistiqués comme les panneaux photovoltaïques. C’est pour cela que son coût de construction est assez onéreux au départ, mais bénéfique à long terme. Et surtout, n’oubliez pas qu’économie d’énergie est aussi synonyme de préservation de l’environnement.

Une Architecture basée sur l’orientation

Plus qu’avant, les grands principes de l’architecture solaire sont aujourd’hui remis au goût du jour. Longtemps apparu comme un idéal, à l’heure actuelle, il est possible de profiter de la chaleur et de la lumière du soleil en même temps… grâce à l’architecture bioclimatique. Une construction bioclimatique  à Montpellier tient compte avant tout du climat et de la nature environnante afin de pouvoir proposer à ses habitants des performances énergétiques élevées en été comme en hiver. Pour cela, le choix du terrain constitue le tout premier défi des constructions bioclimatiques. En effet, il doit être savamment étudié pour permettre de capter pleinement l’énergie solaire et proposer un emplacement en harmonie avec la course du soleil. Pour que la température intérieure soit douce en hiver comme en été, une maison solaire devra d’abord bénéficier d’un bon rayonnement solaire.

Le sens de l’orientation y joue aussi beaucoup. Les plus larges ouvertures doivent être idéalement placées sur la façade sud de la maison, qu’il s’agisse de baies vitrées ou de portes-fenêtres. Une maison bioclimatique privilégie plus particulièrement les espaces vitrés, car plus ils sont importants et plus ses habitants profiteront de la chaleur et de la lumière naturelle du soleil. Dans une maison bioclimatique, les pièces principales telles que le salon, la cuisine et les chambres sont généralement tournées vers le sud. À l’ouest, le nombre d’ouvertures sera limité pour prévenir le surchauffement intérieur de la maison, sachant que le soleil tape beaucoup plus fort en fin d’après-midi.

Architecture bioclimatique : des matériaux et des couleurs bien choisis

L’emplacement de la maison par rapport au soleil n’est pas le seul critère à prendre en compte par les constructions bioclimatiques. La qualité des matériaux de construction y est bien entendu choisie dans l’optique de réduire les besoins de chauffage ou de rafraichissement comme le bois, le métal (excellent pour faire des extensions de maison à Montpellier) la pierre ou encore la terre. Les matériaux ne doivent pas laisser échapper la chaleur, mais doivent surtout savoir la restituer au bon moment. À l’unanimité, les architectes d’habitations bioclimatiques préfèrent le bois pour ses excellentes performances thermiques. La pierre et la terre cuite sont également très utilisées. Pour les ouvertures, les vitrages en aluminium très fin sont plébiscités par leur capacité à assurer l’effet de serre dans la maison.

En règle générale, les matières doivent arborer des couleurs sombres comme le marron ou l’ocre, car elles absorbent mieux l’énergie solaire. Attention, le noir peut éviter une surchauffe l’été ! Il est mieux d’opter pour des couleurs dans la nuance orange ou couleur terre, qui ont, elles, l’avantage de capter les rayons du soleil pour les transformer en chaleur.

Maison bioclimatique protégée par un toit végétal

Complètement à l’opposé de cette frénésie actuelle de construire en hauteur, des architectes actuels proposent la technique ancestrale de la maison voûtée, version moderne. Maison, semi-enterrée sous un sol naturel, protégée et isolée par un toit végétal. L’ouverture principale est constituée de grandes baies vitrées orientées au sud afin de bénéficier des rayons du soleil.

Mon biotoit à moi, c’est le projet des architectes Naud et Poux pour le concours EDF 2008 « maison individuelle bas-carbone dans une zone pavillonnaire de l’Ile de France ».

Une maison bas-carbone par sa disposition, sa partie enterrée avec en plus l’apport des énergies renouvelables, panneaux solaires, pompe à chaleur. Mobilier High-tech dans un style d’architecture contemporain en harmonie avec le paysage.

La construction de cette maison bioclimatique

Après avoir étudié au bureau d’étude les différents éléments pour la réalisation des modules et dessiné les plans d’exécution d’atelier et de chantier, les architectes ont préfabriqués les panneaux de toiture, les panneaux de plancher et les panneaux d’ossature en atelier.

Panneaux de toiture

Ils sont composés de poutres principales en lamellé-collé, d’éléments secondaires en bois massif, d’isolant, d’un pare-vapeur, de voliges et de ferrures. Après taillage, les panneaux sont assemblés avec les différents composants cités précédemment. Pratique, en cas de besoin de réfection de la toiture avec  le temps.

Panneaux de plancher

Ils sont composés de poutres en lamellé-collé, de solives, de panneaux CTB-H, de panneaux OSB et de ferrures. Après taillage, les panneaux de platelage et les panneaux de sous-face sont assemblés, avant la mise en place du frein vapeur et incorporation de l’isolation.

Panneaux d’ossature

Après taillage, les panneaux sont assemblés avec les différents composants et contreventés avec le panneau de lamibois. Le frein-vapeur, l’isolation et le pare-pluie sont ensuite intégrés sur ou dans les panneaux. Les précadres bois et les menuiseries sont intégrés dans l’ossature avant la pose des bardages.

L’étanchéité à l’air de cette maison

Cela consiste à éliminer toutes les fuites d’air parasites au travers de l’enveloppe. Ce procédé de fabrication conjugué au soin méticuleux de la mise en œuvre des différents composants de la construction permet d’en tirer de nombreux avantages. Pour l’occupant, cette qualité de construction lui permet d’économiser jusqu’à 20 kWhep/m2/an*.

L’étanchéité à l’air améliore considérablement plusieurs points du confort en éliminant les courants d’air désagréables. En période estivale, il limite la chaleur étouffante. Avec l’extérieur et les logements mitoyens, elle supprime les gênes acoustiques et olfactives. Elle augmente également la pérennité des logements en limitant les risques de dommages aux matériaux et produits composant la structure. L’étanchéité à l’air maintient ainsi dans la durée la performance en matière d’isolation thermique  à l’intérieur des structures.

Conjuguée à la bonne ventilation, l’étanchéité à l’air est bénéfique au plan de la santé (allergies, maladies respiratoires…) en supprimant les moisissures et les polluants.

Pour obtenir ces résultats, il est impératif d’opérer différemment  « Les nouvelles réglementations thermiques obligent les entreprises à obtenir des résultats entraînant ainsi une nouvelle façon de travailler, plus tourné vers la concertation entre les différents corps de métier. Nous avons toujours travaillé, avec plus ou moins de succès, en amont avec les maîtres d’œuvre et les bureaux d’études techniques pour obtenir de meilleurs résultats dans des coûts maîtrisés. Aujourd’hui, la concertation s’élargit aux entreprises du second œuvre. C’est une bonne évolution pour la qualité du bâtiment ».

Est-il vraiment rentable d’installer un panneau solaire ?

La rentabilité d’un panneau solaire dépend de nombreux facteurs. Il est donc délicat d’affirmer si son installation est réellement rentable ou non puisque chaque cas de figure est différent. Toutefois, nous savons qu’il est possible de rentabiliser un panneau solaire de plusieurs façons. C’est ce que nous allons voir ici.

Les différents moyens de rentabiliser une installation solaire

L’autoconsommation

Le principe de l’autoconsommation est, comme son nom l’indique, de produire et consommer sa propre énergie solaire. Cela est possible via l’installation de panneaux solaires. Toutefois, compter uniquement sur l’autoconsommation solaire pour répondre à ses besoins énergétiques n’est pas forcément une bonne solution. En effet, la rentabilité d’un panneau photovoltaïque est dépendante du niveau d’ensoleillement. À moins d’investir dans un système de stockage (ce qui représente un budget conséquent) pour pouvoir produire de l’électricité à tout moment de la journée, il est donc difficile de couvrir entièrement les dépenses électriques d’un logement. Par conséquent, cette démarche n’est souvent pas la plus rentable.

L’autoconsommation partielle avec vente du surplus d’électricité

Afin de profiter des avantages de l’autoconsommation tout en assurant une couverture fiable des besoins en électricité d’un foyer, l’autoconsommation partielle est la solution idéale. Dans ce cas de figure, le logement est toujours raccordé au réseau électrique public. Ainsi, lorsque le niveau d’ensoleillement devient trop faible, c’est l’électricité du réseau qui prend le relais. En parallèle, le surplus d’électricité produit par l’installation solaire peut être vendu à un fournisseur d’énergie. Cela permet de bénéficier d’un revenu complémentaire en plus des économies réalisées grâce à l’autoconsommation. Cette option est la plus fréquemment choisie par les particuliers, et certainement la plus rentable. Elle permet également d’obtenir une prime à l’autoconsommation.

La vente totale de l’électricité

L’installation d’un panneau solaire sur une propriété n’implique pas toujours l’autoconsommation. En effet, l’électricité produite peut être intégralement vendue à un fournisseur d’énergie. Avec le dispositif d’obligation d’achat, EDF est obligé d’acheter l’électricité provenant des installations solaires. Un tarif d’achat est également fixé. Par exemple, le prix au kWh est actuellement de 0,10€ pour les installations ayant une puissance comprise entre 3 kWc et 9 kWc. Contrairement aux contrats d’électricité classiques, il n’est pas encore possible de choisir un fournisseur d’énergie autre qu’EDF. La vente totale de l’électricité peut être intéressante dans certains cas, mais elle n’offre pas certains avantages comme la prime à l’autoconsommation et les économies sur les factures d’énergie.

Les critères déterminants dans la rentabilité d’une installation solaire

vente autoconsommation solaire

Le type de panneau solaire

La rentabilité d’une installation solaire peut varier selon le type de panneau photovoltaïque. On distingue en effet plusieurs modèles :

  • les panneaux solaires monocristallins, qui sont actuellement les plus performants avec un rendement compris entre 14% et 19% ;

  • les panneaux solaires polycristallins, qui sont souvent de bonne qualité mais avec un rendement légèrement inférieur allant de 11% à 15% ;

  • les panneaux solaires amorphes, qui sont généralement dédiés à une utilisation nomade avec une grande mobilité mais un faible rendement compris entre 5% et 7%.

La localisation et l’orientation des panneaux

Sachant qu’un panneau solaire a besoin de soleil pour produire de l’énergie, la localisation a forcément un impact sur sa rentabilité. Ainsi, une installation photovoltaïque située dans le Sud de la France donnera souvent lieu à de meilleures performances qu’une installation située dans le Nord. Cependant, il est tout à fait possible de rentabiliser un panneau solaire dans une région peu ensoleillée. Il faudra alors prêter davantage attention à son orientation et son inclinaison. Pour des performances optimales, une orientation au Sud et une inclinaison de 30° à 35° sont conseillées.

Les habitudes de consommation

Dans le cas de l’autoconsommation, les habitudes des habitants peuvent avoir un gros impact sur la rentabilité d’une installation solaire. L’enjeu est donc de consommer un maximum d’électricité lorsqu’elle est produite par les panneaux, à savoir pendant les périodes d’ensoleillement. Ce critère se mesure à travers le taux d’autoconsommation. Plus le taux d’autoconsommation est élevé, plus l’installation solaire se rentabilise rapidement. En effet, les économies réalisées grâce à l’autoconsommation sont souvent plus intéressantes que les bénéfices tirés de la vente du surplus d’électricité. Pour optimiser ce taux, les occupants doivent ainsi adapter leurs habitudes de consommation. Il peut par exemple s’agir d’utiliser les appareils électroménagers dans la journée plutôt que la nuit.