BedZED, écoquartier, ville de demain : modèle de construction du futur

BedZED est un écoquartier anglais, modèle de ce que seront les villes du futur. Le site de BedZED, sorti d’une friche de 1,7 hectares, est situé dans la ville de Sutton, à la frontière entre Beddington et Hackbridge au sud de Londres. BedZED signifie Beddington Zero (fossil) Energy Development, un projet pilote qui démontre que développement durable et espace de vie et de travail peuvent s’associer harmonieusement, dans des maisons eco-responsables et bio-climatiques.

L’écoquartier BedZED comprend une centaine d’appartements résidentiels, des dizaines de logements sociaux, des espaces de travail, des surfaces commerciales, des espaces verts publics et privés, un espace communautaire, une salle de spectacles, un centre médico-social, une crèche, un complexe sportif, un café et un restaurant.

L’objectif de l’écoquartier BedZED est d’avoir un espace de vie capable de produire au moins autant d’énergie renouvelable qu’il en consomme pour permettre aux habitants de mener un mode de vie durable et sain, sans avoir à se sacrifier sur la modernité, l’urbanité et la mobilité.

BedZED, ville de demain

Les villes de demain ressembleront sans conteste à l’écoquartier de BedZED.

Sur le plan énergétique, BedZED se caractérise par :

  • un bilan carbone zéro avec aucune utilisation d’énergies fossiles susceptibles d’émettre du dioxyde de carbone dans l’atmosphère
  • une consommation d’énergie réduite de 60% par rapport à la demande moyenne des ménages britanniques
  • une consommation énergétique liée aux transports réduite de 50%
  • une consommation d’énergie de chauffage réduite de 90%

Sur le plan environnemental BedZED respecte les critères suivants :

  • consommation d’eau réduite de 30%
  • volume des déchets réduit et recyclage accru
  • utilisation de matériaux et d’éléments de construction naturels
  • développement de la biodiversité des espaces verts effective jusque sur les toitures
  • présence d’une ceinture verte, terres agricoles préservées de l’extension urbaine

Sur le plan social, l’écoquartier de BedZED défend :

  • la politique de la mixité sociale au logement est effective
  • le réseau des transports en commun vise à réduire la place de la voiture
  • l’espace public a été aménagé pour faciliter le contact avec l’extérieur et favoriser les piétons, les cyclistes et les transports en commun

Projet d’habitat groupé

Un groupe de trois foyers travaillant sur un projet d’habitat groupé de type maison collective à concevoir ensemble, recherche d’autres personnes intéressées par la même démarche.
>Une charte est en cours d’élaboration : désir de partage, de voisinage choisi,d’habitat écologique à prix équitable, répartition harmonieuse des parties privatives et communes, accueil d’une personne handicapée, entraide. Souhait de mixité sociale et générationnelle.
Lieu : dans les environs d’Aubenas ( 07 ).
Ce projet bénéficie d’un accompagnement à titre gracieux par l’association Oasis en Tous Lieux, créée par Pierre Rabhi.

Mise à jour 2023 : Vivre en Conscience grâce à l’habitat groupé multi-générationnel en centre ville

C’est une idée simple qui séduit de plus en plus de monde : des particuliers se regroupent afin de définir ensemble leur habitat, conçu pour répondre à leurs besoins et attentes.

Leur co-habitat combine logements privatifs et espaces communs et leur permet de partager des valeurs et un projet commun.

Bien entendu, la sphère privative de chacun est respectée. La mutualisation d’équipements et d’espaces offre la possibilité de faire des économies importantes et de créer un habitat convivial et solidaire.

Vous avez toujours rêvé d’habiter autrement ? Dans un Hameaux Durables ? Vous souhaitez vivre dans le centre de Ferney ? Vous êtes curieux d’en savoir plus ?

Habitat groupé et Paysannerie

annonce habitat groupé
Je vends 2 parties de ferme dans très bel endroit, au Nord-Est du Gard.
Propriété de caractère sur 14,5 ha certifiés Bio, vendue en plusieurs lots privatifs, pour 6 foyers, avec terres agricoles en copropriété. Phytoépuration et toilettes sèches.
Habitat groupé et paysannerie. Collectif non communautaire de 4 foyers, écologie, entraide et solidarité.
1 maison de 116 m2, grandes baies vitrées, orientée Est/ouest, avec jardin privatif de 880 m2 : 150 000 € TTC – Frais de notaire réduits
1 maison de 112 m2, grandes baies vitrées, orientée sud avec trois façades sur jardin privatif de 1140 m2 : 240 000 € TTC – frais de notaire réduits.
Beaux matériaux, forte isolation, encadrements en pierre, poutres apparentes. Divers lieux communs.

4 ha disponibles peuvent être répartis entre ces 2 maisons. Une maison peut être vendue à un non agriculteur.
Convient, entre autre, pour production de fruits bio, plantes aromatiques et médicinales, apiculteur…

création de gite d’étape et Habitat Groupé

Recherche partenaire avec petit capital pour création d’un hébergement style gîte d’étape.

L’idéal serait que chacun des partenaires puissent aussi y avoir son espace privé (ex : appartement, petit chalet … ). Je souhaite développer la solidarité, l’ouverture, le partage.
Un projet en connexion avec une commune peut aussi être réalisable.

Ce lieu devra être accessible en transport public, et posséder par exemple 3 ou 4 chambres de 4 /5 lits) et se trouver de préférence dans le sud de la France. J’étudie aussi des projets similaires en Espagne voir au sud du Portugal.

Je suis récemment à la retraite avec une petite pension et souhaite garder une activité temporaire afin d’avoir des contacts sociaux.

Merci de me faire part de vos idées, projets, etc…

Bientôt retraitée je recherche un groupe ou village solidaire dans lequel je trouverai un logement mais surtout auquel je pourrai apporter les fruits de ma vie pour vivre ensemble. Je peut aussi transmettre, apprendre à apprendre aux plus jeunes …

MAJ : Cherchons des personnes pour ecohabiter un immeuble dans l’Hérault

Nous somme un groupe de 5 personnes qui souhaitons faire un habitat groupé sur Beauvais. Nos valeurs sont :
- Avoir des logements sains et confortables
- Vivre ensemble, chacun chez soi de façon solidaire
- Avoir un habitat respectueux de l’environnement Nous cherchons des personnes intéressées pour acheter et rénover avec nous un immeuble de 10 logements. Nous agissons selon des principes de construction et rénovations durables .

 

Vous pouvez nous contacter sur contact@hameaux-durables.org

 

Un écolieu est en lieu de vie

Les écolieux d’initiative strictement citoyenne (ce qui n’empêche nullement qu’ils soient être réalisés en concertation avec les collectivités locales) et souvent militante, fréquemment situés en zones rurales. Comme le signale Passerelle Eco, les écolieux sont extrêmement divers, fruits d’expériences collectives fortement empreintes de la personnalité et des valeurs de leurs initiateurs, il est donc difficile de les enfermer dans une définition catégorique. Cependant certaines caractéristiques semblent se dégager des définitions que l’on trouve ça et là.

Un écolieu est en lieu de vie

La dimension logement n’est qu’une des dimensions du projet et n’est d’ailleurs pas forcément la principale. Ce sont des lieux d’activités agri-rurales : culture (souvent bio), accueil et parfois hébergement du public, sensibilisation et formation à l’écologie, activités artistiques…

L’écologie dans tous ces aspects y tient une place prépondérante et les réalisations sont souvent plus ambitieuses en termes d’éco et d’autoconstruction que celles des écoquartiers.

Les écolieux sont souvent inscrits dans une recherche de la plus grande autonomie énergétique et économique (d’où l’existence d’activités).

La communauté humaine dans sa dimension philosophique et spirituelle y tient une place très importante avec souvent une recherche active autour des notions de développement personnel.

 

Quelques exemples de réalisations emblématiques d’eco-lieux :

Carapa (Gard, Cévennes)

La Ferme du Collet (Alpes Maritimes)

Oasis Bellecombe (Drôme), affiliée au mouvement Oasis en Tous Lieux de Pierre Rahbi.

 

En conclusion  : la variété des projets est suffisamment grande pour que chacun trouve matière à réaliser ses aspirations et témoigne de la vitalité de ce phénomène qui est assurément amené à évoluer encore.

ECOLIEUX

La difficulté de donner une définition précise de ce qu’est un écolieux tient à la grande diversité des écohameaux, villages, quartiers, à leur caractère parfois éphémère (ouverture pour une saison, quelques années…) et au développement récent d’une approche institutionnelle du concept (dans le cadre des agenda 21 et de la politique de développement durable) qui s’éloigne assez notablement de celle des militants qui furent les premiers à l’origine de la création d’écolieux.

Au point que l’on peut ici distinguer deux définitions différentes.

Les écoquartiers (et écohameaux promus par “hameaux durables“) développés dans le cadre des politiques d’aménagement du territoire et d’urbanisme sont avant tout des habitats groupés mettant en oeuvre des techniques de conception et de construction plus ou moins écologiques pour limiter l’empreinte écologique des réalisations. Ils se situent le plus fréquemment en zone urbaine ou péri-urbaine. L’initiative de ces projets peut être aussi bien le fait de collectivités territoriales que de groupes de futurs habitants (et dans ce cas s’inscrivent souvent dans le cadre d’appels à projet lancés par les collectivités pour la réalisation d’écoquartiers). Ils partagent la plupart des caractéristiques des cohabitats et habitats groupés, le degré de participation effective des futurs habitants à la définition de leur habitat pouvant varier selon le contexte.

Quelques exemples de projets

 

HNord (Bordeaux)

Eco-hameau de Saint-Herblain (Loire-Atlantique)

Coopérative Habitants Saint-Lupicin (Jura)

Habitat groupé ne rime habituellement pas avec colocation

Habitat groupé ne rime habituellement pas avec colocation… mais sait-on jamais pour partager ancienne ferme avec potager (orientation permaculture)

 

Annonce habitat groupé

Je loue une ancienne ferme aménagée en grande maison, avec une petite cour/jardin d’agrément, une dépendance (garage pour deux voitures, à l’occasion abris pour un cheval qui sert à “tondre la pelouse”, herser la cour…, et un atelier qui manque un peu d’outils…), un grand jardin potager, l’accès à un verger… Et une multitude d’idées orientées “permaculture” à développer. Et c’est trop grand pour moi toute seule ! La cohabitation n’étant pas toujours simple, la personne avec qui j’ai partagé la maison cette année s’en va, et je cherche quelqu’un d’autre pour habiter et si possible faire vivre ce lieu.

La maison en elle-même dispose d’un côté du rez de chaussée d’une grande chambre (20m²), d’une cuisine (équipée…), d’une petite salle d’eau (WC, lavabo, possibilité de douche après quelques travaux de rénovation de la salle de bains), de l’autre côté d’une première petite pièce, puis d’un grand salon/salle à manger (qui sera équipé d’un poêle à bois d’ici à l’hiver prochain). A l’étage (d’un seul côté) deux petites chambres (une que j’occupe, l’autre peut servir de chambre d’amis), une salle de bain avec baignoire et d’un WC indépendant. Cette disposition permet une assez grande intimité de chacun. Le tout est chauffé au fioul (enfin pas trop, parce qu’on ne pense pas “permaculture” à 20° en hiver dans une vieille ferme quercinoise !)

infos pratiques

demi-loyer avec eau à 310€/mois (il faut compter en plus la moitié du téléphone/internet, de l’électricité, et du fioul, le tout pour une centaine d’euros)

Avis aux amateurs…

En savoir plus sur le cohousing

Le cohousing est né à Copenhague, au Danemark, en 1964. Il s’agit d’un “aménagement de logements qui conservent les bénéfices de la maison privée, tout en permettant la vie en communauté“, des regroupements de maisons neuves privées, reliées les unes aux autres par de petits sentiers qui doivent “faciliter les rencontres improvisées”. Les stationnements sont situés en périphérie du site.

Lors de la conception du site, un architecte américaine spécialisée dans les cohousings et l’architecture écologique, encourage à mettre l’accent sur cette maison commune, plus imposante que les autres. “On y retrouve une grande salle à manger, qui sert pour toutes sortes de rencontres, la cuisine collective, un salon, une salle de jeux pour les enfants, une chambre d’amis pour les visiteurs, une buanderie et parfois un atelier de travail”, énumère celle qui pourrait venir aider au projet qui se profile pour Québec. Elle-même vit depuis 10 ans au Pioneer Valley Cohousing, au Massachussetts, et est toujours aussi emballée par cette façon de vivre. “C’est encore mieux que ce que j’avais pensé.”

Contrairement aux coopératives d’habitation, les résidants du cohousing sont propriétaires de leur unité de logement. De façon générale, les coûts se rapprochent de ceux d’une maison unifamiliale. “Mais dans ce cas-ci, les membres ont accès en plus à beaucoup d’espaces intérieurs et extérieurs et à des équipements communs importants.”

 

 

Terrain idéal pour projet d’habitat groupé et covoisinage

Jeune retraité, impliqué dans un projet d’habitat groupé (le Luc 83) et vivant dans le Sud Est, possède un terrain de 4700 m², centre ville à La Ferté-Macé (61600).

Ville attractive 7000 habitants – touchant la Station thermale de Bagnoles de l’Orne en Forêt d’Andaine – Terrain de 4 705 m² – proche des écoles, collèges, lycée, commerces. Voisin d’une résidence de 3ème âge – idéal familles – quartier résidentiel très calme et de pleine nature – plein Sud – sorties sur 2 rues –

La municipalité sera prête à modifier le PLU en faveur d’un projet pertinent d’habitat groupé.
Le terrain peut permettre d’envisager 8 à 10 logements.

Je cède ce terrain au prix de 120 000 € et j’invite les personnes intéressées, ou un groupe structuré, à me contacter pour leur envoyer un dossier d’informations par mail.

MAJ : Projet d’habitation partagée dans l’Hérault à la campagne pour une autonomie et une qualité de vie

I have a dream …………….. partager un lieu dans un petit village, acquérir une autonomie énergétique et alimentaire, mutualiser les utilisations des machines..etc ainsi qu’un lieu d’échange de savoirs et de savoir faire.

Pas trop loin du Canal du Midi .. je n’ai pas encore trouvé l’endroit, je préfère d’abord trouver les personnes.. 2, 3 familles je ne sais pas trop .. Je vais avoir 50 ans en j’ai très envie de me lever le matin et pouvoir aller marcher au milieu de la nature dans un bel endroit tranquille, ce projet seule je n ’y arriverai pas faute de moyens.. cela fait fait 3 ou 4 ans que j ai cette idée en tête.. mais jusqu’à présent je n ai pas trouvé les bonnes personnes, assez motivées pour concrétiser … parce que trouver un lieu c’est pas le plus compliqué !

Les 4 grands principes du covoisinage

1) Les futur résidents participent à la conception de leur voisinage et travaillent ensemble à créer un lieu de vie  (ecolieu) qui réponde à leurs besoins spécifiques, à leurs valeurs et leurs priorités.C’est aussi ce qui leur permet d’apprendre à se connaître et à se faire confiance. En quelque sorte, c’est comme ça que la mayonnaise monte.  Un voisinage dont les résidents ne participeraient pas à la conception ne serait pas un véritable covoisinage.

2) Un design centré sur les relations humaines : lors de la conception, tout est fait pour favoriser le sens de la communauté. Les maisons qui sont généralement groupées autour de la maison commune; les espaces verts sont préservés; on organise un parking pour maintenir les voitures en périphérie; les maisons se font face autour d’une ruelle… On conçoit aussi des espaces communs qui serviront pour un usage quotidien : cuisine, salle à manger, salle de jeux, atelier, salle de lavage, salle de musique, aire de jeux, bac à sable, construction d’une piscine, jacuzzi… Dans certains climats froid, comme au Danemark ou au Canada, on crée même des rues couvertes entre les maisons, pour permettre de rejoindre la maison commune sans avoir besoin de remettre bottes et manteaux

3) Le voisinage est géré par ses résidents, sans organisation hiérarchique. La plupart des covoisinages optent pour la gestion par consensus. Il n’y a pas de chef, même si on constate un leadership naturels chez certains membres. Généralement, chaque aspect de la vie de la communauté est gérée par un petit comité qui doit rendre des comptes au grand groupe. Les résidents participent au(x) comité(s) qui les intéressent le plus. Obtenir le consensus, c’est l’art de se concentrer sur la clarification des besoins de chacun pour tricoter ensemble une solution qui saura y répondre adéquatement. Contrairement au suffrage qui sépare les gagnants des perdants frustrés, le consensus vise à obtenir l’adhésion de chacun. La facilitation des réunions peut être délicate au départ, et il semble fortement recommandé que certains membres, sinon tous, participent à des atelier de formation au consensus.

 4) Pas de partage des revenus. Typiquement, le covoisinage n’est pas une source de revenus pour ses résidents. Quelques exceptions ponctuelles peuvent être remarquées, comme lorsqu’un des résidents est architecte et participe au design, ou encore un résident avocat qui s’occuperait de la mise en place de la structure juridique. A mon sens, c’est là la grande force du principe. Ses fondateurs n’ont pas cherché a créer une communauté parfaite pour humains sur-évolués, une utopie réalisée, etc… ils ont simplement mis en place un système qui fonctionne dans l’état actuels des rapports humains et sociaux en pratique dans notre partie du globe. Et ça marche!

Habitat Collectif Autogéré et Durable à Paris

Chez Louise & Michel est un projet d’habitat collectif autogéré et durable de quinze à vingt logements à Paris ou proche banlieue.

Son originalité comme projet de covoisinage  est double. Elle se traduit d’abord dans une conception qui fait la part belle aux espaces collectifs : les habitants disposent bien sûr d’espaces privatifs, de dimensions assez réduites, qu’ils aménagent librement mais mettent en commun sanitaires et cuisine en plus des espaces de services et loisirs traditionnellement partagés en habitat groupé. Elle se traduit également par un choix de structure juridique adapté du modèle allemand du Miethaüser Syndikat : immeuble et terrain sont la propriété d’une SARL à l’intérieur de laquelle sont associés habitants et « tête de réseau » (le CLIP), les habitants sont locataires de leurs logements et gèrent le lieu de façon autonome, le rôle de la « tête de réseau » est de bloquer toute opération de vente / achat spéculative, d’accompagner les habitants et à terme d’animer un réseau de solidarité entre projets (par exemple en facilitant le transfert de fonds d’un projet à l’autre lorsque les emprunts bancaire seront remboursés). Un choix longuement mûri et nourri des expériences des porteurs du projet en Allemagne notamment. Une expérience à suivre comme possible modèle de structure juridique alternative.

Initié il y a bientôt trois ans, Chez Louise et Michel compte actuellement sept ménages, après avoir finalisé le montage juridique

La question juridique de l’habitat coopératif

Fréquemment évoquée comme l’un des freins majeurs au développement de l’habitat coopératif, la question juridique est dans tous les esprits des porteurs de projets et structures d’accompagnement. En cause, l’absence d’un cadre juridique spécifiquement adapté aux coopératives d’habitants (les coopératives d’habitation existent dans le champ du logement social) depuis l’abrogation en 1971 des lois autorisant coopératives de location et de location – attribution.

Si le constat est unanime, les solutions envisagées sont multiples : création d’un statut spécifique (dont le contenu n’est pas très clair) défendue par Habicoop, montages exploitant les cadres existants (SCIAPP, S3C …) défendus entre autres par AERA (Toulouse) ou le GRT Ouest (réseaux d’associations et professionnels de l’accompagnement); et en l’absence d’un réel effort pédagogique demeurent peu lisibles pour les porteurs de projets. Sans compter que chaque projet étant particulier (inscrit dans un territoire et dans un contexte spécifique, disposant de ressources financières très variables, se donnant des objectifs propres), l’idée même de solutions « clés en main » paraît extrêmement délicate à mettre en oeuvre.

Espérons là-aussi que les rencontres du covoisinage et de l’habitat partagé ou groupé,  sauront clarifier les options et perspectives qui s’offrent aux porteurs de projets.

Appartement passif dans Habitat Groupé à Bruxelles

Bonjour ! Nous sommes les premiers habitants d’un superbe immeuble à appartements passifs à Bruxelles et cherchons un 6ième copropriétaire. C’est un habitat groupé composés de 6 appartements privatifs avec de beaux espaces à partager comme un grand jardin avec un local polyvalent, une chambre d’amis, de nombreuses terrasses dont une sur le toit bordée d’un potager.

Le bâtiment comprend aussi une buanderie et des caves communes et privatives. Il est construit avec des matériaux écologiques et offre tous les éléments permettant de limiter au maximum la consommation des énergies fossiles.

Sa consommation électrique ne peut pas dépasser les 120 kWh/m²/an. De même, la maison passive possède une étanchéité de l’air de n50 ≤ 0,6 h-1.  En outre, cette construction passive a bénéficié de  travaux d’isolation renforcée, aussi elle doit être sans ponts thermiques. En ce qui concerne les cloisons, lesquelles servent à empêcher les rayons lumineux de passer, doit posséder une valeur U inférieure à 0,15 W pour préserver la maison contre la fermeté et la chaleur. Pour les fenêtres, sa valeur ne doit pas excéder le 0,8 W.

Nous sommes curieux de rencontrer nos futurs copropriétaires.

Bienvenue à vous…”

Pour aller plus loin : Lectures sur la maison et l’habitat passif

Livre : Construire une maison passive

Qu’est-ce qu’une maison passive ? Cet ouvrage assez technique expose en détail la conception et le fonctionnement d’une maison passive, avec de nombreuses références à l’appui. Il entre surtout dans les détails en montrant la manière de supprimer les ponts thermiques des fondations à la toiture. Il donne de nombreux exemples de systèmes constructifs (ayant recours à des matériaux écologiques ou non) ou d’équipements énergétiques, systématiquement suivis du nom d’un fabricant. Traduction d’un ouvrage allemand, le livre aurait cependant eu besoin d’être adapté en français. Les références, la grande majorité des fabricants et jusqu’aux normes citées sont allemandes.

L’ouvrage aurait à cet égard mérité une relecture attentive avant publication, certains passages souffrent d’une mauvaise traduction.

Construire une maison passive, de Carsten Grobe    Éditions l’Inédite –

Livre : Guide pratique de l’Éco-Habitat

Pour cette nouvelle édition , le Guide pratique de l’Éco-Habitat (anciennement Guide de l’habitat écologique) change de format. Plus large, il se tient mieux en main et la consultation des 900 pages est bien plus aisée qu’avant. Véritable guide technique, il contient 2 500 adresses de professionnels (architectes, artisans, fabricants, associations…) et pas moins de 400 pages d’information sur l’habitat bioclimatique, les matériaux écologiques, les énergies renouvelables, la récupération de l’eau de pluie. Un chapitre entier est consacré aux coûts énergétiques des matériaux ; on y trouve même une comparaison très poussée de différents modes constructifs : habitat classique, bioclimatique, passif, paille… Un très bon cru  des éditions du Fraysse.

Guide pratique de l’Éco-Habitat , de Chantal Visscher, Philippe Lécuyer, Claire Pichon,

 

 

 

 

Annonce habitat groupé

En bordure de hameau, notre ancienne ferme en pierre se compose de la maison d’habitation avec dépendances sur un terrain divisible d’une superficie de 11980 m2. Une partie de ce terrain est divisible en parcelles.

Ancienne ferme agricole avec terrain et dépendances à rénover

La maison offre de très nombreuses possibilités d’aménagement Elle est d’un seul tenant et peut éventuellement être modulée en plusieurs unités.
La partie actuellement habitée et habitable en l’état est de 108 m2 au sol
La partie ancienne, (début 18ème ) avec éléments architecturaux d’époque dont cheminée en pierre, permet d’envisager d’intéressantes perspectives de restauration.
La grange attenante offre de beaux volumes (150 m2)
Le gros œuvre est en bon état mais il faut envisager des travaux de rénovation importants et de modernisation.

Parmi les dépendances non attenantes à la maison se trouvent  :

Un garage (40m2) avec auvent.
Un séchoir à tabac de 180m2 environ qui peut être transformable en habitation, (C.U.)

Le terrain est arboré, verger.(pruniers, divers fruitiers)
Selon les projets il peut être divisé en lots constructibles (C.U )
Il dispose d’une borne d’arrosage.
Par ailleurs, il existe la possibilité d’acquérir quelques parcelles agricoles(terre, bois) dans un rayon de moins d’1km autour de la maison.

De part sa configuration ce lieu peut se prêter à toutes sortes de projets partagés tout en préservant l’autonomie de chacun en raison de l’espace.

Le hameau se situe au centre d’un triangle Agen / Marmande /Villeneuve-sur Lot à 20 mn de l’autoroute Bordeaux/Toulouse
Ecole, transport scolaire, .commerces dans un rayon de 5kms env.

envoyer proposition à contact@hameaux-durables.org

 

MAJ : T2 – Village Vertical – Lyon

Une famille de villageois verticaux  doit quitter prochainement la coopérative.  Un T2 sera disponible à la location en octobre 2023.

Vivre dans une coopérative implique des choix de vie et des engagements personnels forts, ainsi que des relations de voisinage étroites.

Nous ne sommes pas une agence immobilière, mais un groupe de citoyennes et de citoyens gérant collectivement un lieu de vie en propriété collective. Pour mieux comprendre la philosophie de notre coopérative, nous vous invitons à lire la dernière version de notre charte.

Le Village Vertical est un projet de logement social .

Pour le T2 prochainement libre, vous pouvez télécharger une version complète de l’annonce au format PDF, incluant des photos, un descriptif, ainsi que plus de précisions sur les aspects juridiques et financiers.

L’agrément de nouveaux coopérateurs relève d’une procédure d’accueil structurée en différentes étapes. Si vous répondez aux critères et que vous êtes intéressé, contactez notre commission accueil : contact(arobase)village-vertical.org