les plantes vivaces dans le jardin durable

Stars des jardins contemporains, les plantes vivaces sont aujourd’hui le matériau essentiel des recherches esthétiques en matière de paysagisme. Rares en France il y a encore cinquante ans, les horticulteurs spécialisés se multiplient désormais, mais aucun d’entre eux n’a encore atteint la renommée d’Emmanuel Lepage. Pionnier en la matière à la suite de son père, cet horticulteur passionné est la référence des grands paysagistes français et le fournisseur des plus beaux parcs contemporains.

Au cœur de la région angevine, sur les bords de la Loire, on révère, encore et toujours, la mémoire du Roi René, cet illustre duc d’Anjou passionné de plantes méditerranéennes, qui, au XVe siècle, avait fait de son fief, connu pour la douceur de son climat, le berceau des plantes acclimatées. C’est en effet à l’engouement de ce grand seigneur que la région, et particulièrement la commune des Ponts-de-Cé, doit sa vocation de pôle horticole en France. Entre Loire et Authion, à quelques mètres seulement des faubourgs d’Angers, s’étirent ainsi, aujourd’hui, des rangées de serres et de bandes de terre sablonneuses où naissent les plantes qui contribuent à enrichir les plus beaux parcs et jardins de France. Parmi les nombreuses pépinières qui ont éclos en ces lieux, celle d’Emmanuel Lepage offre une apparence discrète, qui contraste avec la renommée dont jouit l’enseigne auprès des meilleurs paysagistes français.

Une orientation visionnaire

Cette renommée, Emmanuel Lepage la doit en partie à son père, grand pionnier de la culture des plantes vivaces dans les années 50. Celui-ci, anticipant sur les grandes tendances paysagères de la seconde moitié du XXe siècle, avait fait le choix stratégique de spécialiser l’entreprise horticole familiale dans ces variétés alors peu cultivées. C’est à lui qu’on doit notamment, la diffusion en France du géranium vivace, variété de pélargonium importée des Balkans. ” Arrivé à l’âge de la retraite, mon père avait réussi à développer une importante collection de plantes, raconte Emmanuel Lepage, il m’a fait voir alors quel intérêt il pouvait y avoir à reprendre l’entreprise et m’a convaincu d’essayer. Et trente ans plus tard, je suis toujours à l’essai ! ” Diplômé de droit et de sciences politiques, Emmanuel Lepage ne se destinait pas exactement à une carrière d’horticulteur. Mais la tradition familiale et la passion des plantes furent les plus fortes. Et que vivent les plantes vivaces !

Comment trouver les matériaux pour construire une maison en recyclé ?

Vous pouvez en trouver gratuitement en ramassant ce dont les autres ne veulent plus ! Canettes, pneus, bouteilles plastiques, verres… Puis contactez les concessionnaires automobiles et décharges pour récupérer les pneus, n’hésitez pas à leur faire comprendre que vous les débarrasser et qu’un petit dédommagement est bienvenu ! Elles savent ce qu’elles y gagnent !

La créativité et le sens de la décoration à une place importante pour rendre votre maison plus jolie, comme par exemple, intégrer des  bouteilles de verre de couleur différentes dans vos murs afin d’avoir des touches de couleur façon carreau de salle de bain. Pensez-y !

Comment construire sa maison de matériaux  recyclés ?

Rien de plus simple… Disposez vos pneus comme vous le souhaitez (dans la mesure du possible… PLU, Architecte…voir infos sur l’habitat participatif) pour édifier les murs, remplissez les d’un mélange d’argile et de sable. Vous obtiendrez un mur d’environ 1 mètre d’épaisseur qui absorbera la chaleur pendant la journée et la rayonne dans les pièces la nuit. En hiver, la masse thermique constituée par le caoutchouc permet de garder une température constante à l’intérieur. De grandes baies, orientée sud vont venir se greffer à la construction, afin de maximiser l’apport en chaleur du soleil. L’air circule et réchauffe la maison qui n’a aucune ouverture côté sud. Outre la structure en pneus, ces maisons sont totalement autonomes grâce à la collecte d’eau de pluie et l’utilisation de l’énergie solaire. N’hésitez pas à installer des panneaux solaires sur le toit et vous renseignez sur ce que votre région peut vous proposer en matière de développement durable !

Les eaux usagées seront quant à elles évacuées en respectant l’environnement… naturellement !

Et surtout, n’oubliez pas : Rien ne se perd, tout se transforme !

 

 

Nouveaux outils au service de la construction à faible impact environnemental : L’Analyse de Cycle de Vie

Le programme européen Interreg SUDOE vient d’accepter le lancement du projet EnerbuiLCA (Life Cycle Assesment for Energy Efficiency in Buildings).
Ce projet promet de structurer l’approche par Analyse de Cycle de Vie (ACV) dans le secteur de la construction de tout le sud-ouest de l’Europe. Mené par un partenariat franco-hispano-portugais (Nobatek pour la représentation française), il débutera dans les semaines à venir et aboutira notamment à la mise en place d’une plateforme pour l’ACV bâtiment à disposition des entreprises du sud-ouest de l’Europe.

L’Analyse de Cycle de Vie

L’Analyse de Cycle de Vie, approche multicritères et globale, est la méthode la plus aboutie pour la maîtrise des performances environnementales de produits.
Pourtant bien implantée dans divers secteurs industriels, elle n’a que peu pénétré le secteur du bâtiment jusqu’à aujourd’hui. Mais divers projets de développement méthodologique menés ces dernières années ont permis de lever les barrières à son utilisation, et c’est une technique amenée à se développer fortement dans le secteur de la construction bioclimatique, dans un contexte réglementaire qui évolue vers une réelle maîtrise des impacts environnementaux.L’ACV peut en effet aujourd’hui être utilisée à plusieurs échelles par les acteurs de la construction.
Il est ainsi possible d’évaluer l’impact environnemental :
– d’un produit de construction. L’ACV produit peut en particulier aboutir à la réalisation d’une Fiche de Données Environnementales et Sanitaires (FDES).
– d’un bâtiment. Divers outils permettent de réaliser l’ACV d’un bâtiment et les méthodes sont maintenant bien cadrées.
– d’un projet urbain.
Plus expérimentale, cette approche permet une nouvelle approche de l’urbanisme durable à travers l’analyse de scénarios selon des indicateurs environnementaux objectifs et quantifiés.En Aquitaine, le centre technologique Nobatek développe depuis plusieurs années une expertise sur l’ACV appliquée au bâtiment, que ce soit à travers des travaux de développement d’outils d’ACV simplifiées spécifiquement destinées aux PME fabricants de produits de construction, à travers la coordination du projet français COIMBA sur l’ACV de bâtiments ou encore le développement du nouvel outil d’ACV quartier.
Un écolieu est en lieu de vie

Les écolieux d’initiative strictement citoyenne (ce qui n’empêche nullement qu’ils soient être réalisés en concertation avec les collectivités locales) et souvent militante, fréquemment situés en zones rurales. Comme le signale Passerelle Eco, les écolieux sont extrêmement divers, fruits d’expériences collectives fortement empreintes de la personnalité et des valeurs de leurs initiateurs, il est donc difficile de les enfermer dans une définition catégorique. Cependant certaines caractéristiques semblent se dégager des définitions que l’on trouve ça et là.

Un écolieu est en lieu de vie

La dimension logement n’est qu’une des dimensions du projet et n’est d’ailleurs pas forcément la principale. Ce sont des lieux d’activités agri-rurales : culture (souvent bio), accueil et parfois hébergement du public, sensibilisation et formation à l’écologie, activités artistiques…

L’écologie dans tous ces aspects y tient une place prépondérante et les réalisations sont souvent plus ambitieuses en termes d’éco et d’autoconstruction que celles des écoquartiers.

Les écolieux sont souvent inscrits dans une recherche de la plus grande autonomie énergétique et économique (d’où l’existence d’activités).

La communauté humaine dans sa dimension philosophique et spirituelle y tient une place très importante avec souvent une recherche active autour des notions de développement personnel.

 

Quelques exemples de réalisations emblématiques d’eco-lieux :

Carapa (Gard, Cévennes)

La Ferme du Collet (Alpes Maritimes)

Oasis Bellecombe (Drôme), affiliée au mouvement Oasis en Tous Lieux de Pierre Rahbi.

 

En conclusion  : la variété des projets est suffisamment grande pour que chacun trouve matière à réaliser ses aspirations et témoigne de la vitalité de ce phénomène qui est assurément amené à évoluer encore.

Vacances dans un chalet coloré


Aujourd’hui, je vous emmène dans les Alpes suisses, dans un chalet de bois centenaire qui a repris vie grâce aux architectes du studio  Lacroix Chessex.

Une rénovation   et une extension de maison  qui marient pour le meilleur l’ancien et le moderne, la couleur et les teintes naturelles.

 

 Une extension de chalet revisité en gardant l’esprit du lieu.

Oui, il nous fallait faire une extension du chalet en touchant le moins possible à la partie existante nous disent les architectes ; d’autre part, il fallait également créer des ouvertures entre le haut et le bas de la partie existante car on ne pouvait pas passer du sous-sol à la partie habitable sans sortir du chalet. Les sociétaires souhaitaient également que l’extension s’intègre naturellement au bâti existant et intégrer l’escalier en le couvrant. Pour finir sur cette question, il a fallu déplacer la fosse septique enterrée sous l’extension et tous les raccordements existants.

L’orientation de la maison et son emplacement ne permettaient une extension que dans un sens, en amont. Nous en étions conscients, les sociétaires et moi ; lors de la visite avant travaux, on a discuté de leur projet et des possibilités et sa finalisation s’est faite tout naturellement. De toute façon, il n’y avait pas cinquante solutions.

Des travaux d’extensions de maison bois réalisés aussi par des artisans de Montpellier