Le programme européen Interreg SUDOE vient d’accepter le lancement du projet EnerbuiLCA (Life Cycle Assesment for Energy Efficiency in Buildings).
Ce projet promet de structurer l’approche par Analyse de Cycle de Vie (ACV) dans le secteur de la construction de tout le sud-ouest de l’Europe. Mené par un partenariat franco-hispano-portugais (Nobatek pour la représentation française), il débutera dans les semaines à venir et aboutira notamment à la mise en place d’une plateforme pour l’ACV bâtiment à disposition des entreprises du sud-ouest de l’Europe.
L’Analyse de Cycle de Vie
L’Analyse de Cycle de Vie, approche multicritères et globale, est la méthode la plus aboutie pour la maîtrise des performances environnementales de produits.
Pourtant bien implantée dans divers secteurs industriels, elle n’a que peu pénétré le secteur du bâtiment jusqu’à aujourd’hui. Mais divers projets de développement méthodologique menés ces dernières années ont permis de lever les barrières à son utilisation, et c’est une technique amenée à se développer fortement dans le secteur de la construction bioclimatique, dans un contexte réglementaire qui évolue vers une réelle maîtrise des impacts environnementaux.L’ACV peut en effet aujourd’hui être utilisée à plusieurs échelles par les acteurs de la construction.
Il est ainsi possible d’évaluer l’impact environnemental :
– d’un produit de construction. L’ACV produit peut en particulier aboutir à la réalisation d’une Fiche de Données Environnementales et Sanitaires (FDES).
– d’un bâtiment. Divers outils permettent de réaliser l’ACV d’un bâtiment et les méthodes sont maintenant bien cadrées.
– d’un projet urbain.
Plus expérimentale, cette approche permet une nouvelle approche de l’urbanisme durable à travers l’analyse de scénarios selon des indicateurs environnementaux objectifs et quantifiés.En Aquitaine, le centre technologique Nobatek développe depuis plusieurs années une expertise sur l’ACV appliquée au bâtiment, que ce soit à travers des travaux de développement d’outils d’ACV simplifiées spécifiquement destinées aux PME fabricants de produits de construction, à travers la coordination du projet français COIMBA sur l’ACV de bâtiments ou encore le développement du nouvel outil d’ACV quartier.
Pourtant bien implantée dans divers secteurs industriels, elle n’a que peu pénétré le secteur du bâtiment jusqu’à aujourd’hui. Mais divers projets de développement méthodologique menés ces dernières années ont permis de lever les barrières à son utilisation, et c’est une technique amenée à se développer fortement dans le secteur de la construction bioclimatique, dans un contexte réglementaire qui évolue vers une réelle maîtrise des impacts environnementaux.L’ACV peut en effet aujourd’hui être utilisée à plusieurs échelles par les acteurs de la construction.
Il est ainsi possible d’évaluer l’impact environnemental :
– d’un produit de construction. L’ACV produit peut en particulier aboutir à la réalisation d’une Fiche de Données Environnementales et Sanitaires (FDES).
– d’un bâtiment. Divers outils permettent de réaliser l’ACV d’un bâtiment et les méthodes sont maintenant bien cadrées.
– d’un projet urbain.
Plus expérimentale, cette approche permet une nouvelle approche de l’urbanisme durable à travers l’analyse de scénarios selon des indicateurs environnementaux objectifs et quantifiés.En Aquitaine, le centre technologique Nobatek développe depuis plusieurs années une expertise sur l’ACV appliquée au bâtiment, que ce soit à travers des travaux de développement d’outils d’ACV simplifiées spécifiquement destinées aux PME fabricants de produits de construction, à travers la coordination du projet français COIMBA sur l’ACV de bâtiments ou encore le développement du nouvel outil d’ACV quartier.