Fabrication d’une Eolienne dans l’Hérault

J’ai pensé que la publication de la réalisation d’une Eolienne allait intéresser un certain nombre d’entre-vous. Elle est réalisée par mes soins et comme pour le cuiseur solaire , tous les éléments seront disponibles soit au format dwg soit directement a l’achat chez une société locale.

La démarche :

Habitant un village de l’Hérault , près de Montpellier , le vent n’est pas un problème. Je veux dire par la que nous en avons en quantité avec des vitesses moyennes de 30 km/h. C’est quand même une des condition clefs de la réussite d’un tel projet. Ma station météo, qui est en ligne 24h/24h 7j/7j, démontre le bien fondé de la démarche.

Le cahier des charges :

L’eolienne doit être compacte ( place réduite ), facilement démontable, ne pas nécessiter de permis de construire, ne pas faire de bruit et produire environ une puissance de 1000W a 1500W en vue d’une réinjection réseau. Ce système est plus propre car ne requiert aucun stockage. De plus, tout est consommé sur place et le surplus part dans le réseau EDF ( attention il faut avoir déclaré l’eolienne ! ) comme dans le cas de la pose de panneaux photovoltaïques d’autoconsommation à Perpignan .

Les conséquences du cahier des charges :

Cela m’a conduit a porter mon choix sur une eolienne verticale car elle remplit bien le cahier des charges. Pour arriver au bout d’un tel projet un minimum de savoir faire est demandé. Savoir souder a l’arc, a l’etain , travailler un peu le bois et surtout être minutieux. Pour fonctionner il va falloir réaliser un alternateur triphasé, des pales plus un minimum d’électronique.

Des éoliennes… pour les particuliers aussi !

Plus petites et adaptées à un usage individuel les éoliennes domestiques peuvent couvrir tout ou partie de vos besoins en électricité. Elles peuvent aussi venir en complément d’un autre dispositif comme les panneaux solaires photovoltaïques. Explications.

Parmi les modèles proposés par les quelques fournisseurs de ce secteur, on distingue :

– L’éolienne à hélices ou à axe horizontal, très répandue.

– L’éolienne à axe vertical, modèle plus récent est davantage adaptée au milieu urbain.
Chacun de ces modèles présente des avantages et des inconvénients ; par exemple, l’éolienne à axe vertical est moins rapide et donc souvent équipée de démultiplicateur de vitesse.

En général, les fournisseurs évaluent vos besoins, calculent la force du vent sur votre site et vous soumettent la solution adaptée à votre cas.

Quel que soit le système d’installation choisi sachez que vous obtiendrez un réel retour sur investissement au bout de 10 ans environ, à condition de pouvoir bénéficier de 20 km/h de vent, seuil minimum à partir duquel une éolienne à axe horizontal de 300 watts commence à produire de l’énergie (8 km/h pour une éolienne à axe vertical). Le couplage du dispositif avec des batteries offre en principe une meilleure autonomie mais retarde d’autant le retour sur investissement.

 

Quels avantages ? Pour qui ?

La solution est idéale pour les maisons isolées en pleine campagne, mais aussi pour les copropriétés en ville. Vous redoutez les nuisances sonores ? Les fabricants et distributeurs assurent que les nouveaux modèles sont beaucoup plus silencieux. En outre, l’éolien présente l’avantage de n’avoir aucun impact sur l’environnement, de n’occasionner aucun rejet de CO2 et d’être durable. Que demander de plus ?

 

Quelques règles à observer

L’implantation d’une éolienne par un particulier est soumise au droit commun de l’urbanisme. De fait si l’éolienne dépasse les 12 m de hauteur il faut demander un permis de construire (article L. 553-1 du code de l’urbanisme). La demande se fait auprès du maire si l’énergie produite est pour une consommation personnelle ; auprès du préfet si elle est destinée à être revendue. La hauteur de l’installation est définie comme celle du mât et de la nacelle, à l’exclusion de l’encombrement des pales

Construire une maison écologique

Vous avez déjà le terrain et maintenant vous souhaitez faire construire une maison, qui soit écologique si possible! Seulement voilà, vous ne savez pas comment vous y prendre ?

Selon vos envies, ils font la conception et dessine le plan de votre future maison écologique. Selon le client, il propose 3 devis, à vous de choisir !

Où que vous soyez situé en France, on trouve ensuite des artisans du coin pour bâtir votre maison avec des matériaux sains. Les matériaux utilisés sont principalement le bois (ossature bois) les briques en terre cuite/alvéolaires et le béton cellulaire.

Les matériaux isolants sont les suivants :

  • laine de bois
  • chanvre
  • laine de cellulose
  • laine de coco
  • liège

Les modèles sont évolutifs dans le temps. Vous pourrez donc agrandir 2 ans plus tard si vous le souhaitez !
Les modèles commencent à 36m2 jusqu’à 300 m2.

 

– quels sont les principes de construction, quels sont les avantages de l’ossature bois ? Comparez les devis en ligne pour trouver un constructeur de maison écologique en bois et bioclimatique. Trouvez également inspiration pour votre projet grâce à la sélection de livres dédiés à la construction de maison bioclimatique richement illustrés.
Pour plus d’informations, merci de continuer la lecture :

Construction maison écologique bois – ses avantages

La construction maison écologique bois permet d’assurer une qualité de vie et un confort dans la maison, mais aussi un environnement sain et respectueux envers l’environnement, grâce au système de ventilation double flux souvent choisi et au choix de matériaux écologiques de construction. Couplée à un système de production d’énergie à source renouvelable (installation de panneaux photovoltaïques par exemple) permettra de rendre la maison écologique en bois,  une maison à énergie positive comme à Montpellier.

Les avantages de la construction d’une maison écologique bioclimatique en bois sont multiples :

  • un confort d’usage grâce à la température constante à l’intérieur de la maison
  • un confort visuel et thermique tout au long de l’année grâce à l’intégration des principes bioclimatiques
  • une consommation d’énergie souvent inférieur à celle imposée par le réglementation thermique grâce à la bonne étanchéité à l’air et à la réduction des ponts thermiques
  • la rapidité de la construction et le choix d’un matériau renouvelable écologique grâce à l’ossature bois

 

Les premiers éco-quartiers à Strasbourg en 2011

Les premiers éco-quartiers de l’est de la France ont vu le jour en 2011

Il s’agit d’un premier projet pilote qui se situera près de la ZAC “Danube” sur une surface de 7 hectares. Le premier coup de pioche a eu lieu en 2010.

Les points clés du projet :

– 500 à 700 logements,
– Faible coût d’énergie,
– Des logements sociaux (40 à 50 %),
– Très peu de voitures (Tram à proximité),
– Des écoles, des bureaux et une maison de retraite,
– Cyclistes et piétons privilégiés,
– De nombreux espaces verts.

En tout, c’est plus de 2000 personnes qui peuvent vivre dans l’éco-quartier.

Le hic c’est que le terrain choisit pour le construire se situe sur une ancienne zone industrielle qui nécessite une dépollution !

La ville de Strasbourg ne s’arrêtera pas là puisqu’elle a déjà fait comprendre qu’elle réalisera d’autres éco-quartiers (plus petits cette fois).

Une cinquantaine d’éco-quartiers en Ile-de-France

Conçus dans un objectif de développement durable, de maîtrise des dépenses énergétiques et de réduction de l’empreinte écologique de ses habitants, les éco-quartiers ont le vent en poupe en Ile-de-France. Et parmi les particularités des éco-quartiers figurent la mixité sociale et générationnelle, la mixité fonctionnelle (jardins partagés, etc.), et surtout l’association des habitants à la conception et à la réalisation du projet, ainsi qu’à la gestion des espaces communs.

Nés en Autriche, aux Pays-Bas et en Allemagne, les éco-quartiers sont arrivés en France dans les années 80. D’après Ekopolis, le centre documentaire sur la construction durable, à elle seule, l’Ile-de-France compte une cinquantaine d’éco-quartiers déjà opérationnels, en cours de construction ou encore au stade de projets. Mais d’autres villes françaises se sont aussi illustrées dans la création d’éco-quartiers, parmi lesquelles Grenoble, Lyon, Nancy, Montpellier (avec des maisons à ossature métallique) ou encore Lille.

En région de Montpellier, comme eco-quartier, on compte :

Eurêka à Castelnau-le-Lez,

la Restanque à Montpellier

Roque Fraïsse à Saint-Jean-de-Védas.

ECO QUARTIER ZAC LA CROIX à Gignac

LE SOLAN Saint-Mathieu-de-Tréviers

ecohameau du claux Olmet-et-Villecun

revitalisation du village de Celles Celles

Projet Horizons : Viala Est Prades-le-Lez

Les éco-quartiers doivent compléter la ville existante

Selon Alain Amédro, vice-président en charge de l’Aménagement du territoire au Conseil régional d’Ile-de-France, pour que les éco-quartiers soient acceptés, ils doivent « compléter la ville existante et ne pas exister pour eux-mêmes ». Autrement dit, être utile au reste des habitants de la ville. Pour cela, ils doivent être « des lieux où il y a du logement, mais aussi où il y a l’ensemble des services : services publics, transports, espaces de respiration, médecins ».

La maison E deviendra écologique, économique et éconologique !

C’est un très gros projet qu’a dévoilé l’AFPA ( Association pour la Formation Professionnelle des adultes).

Le challenge : Faire ” la maison E “

( très mal isolée, mal orientée, présence d’amiante…) une maison de référence en matière de rénovation énergétique de maison ou appartement. En effet, le but est de passer de la classification G (environ 451 kw/an/ms) à la classification B (environ 86kw/an/m2). Comment ?
> En faisant des choix techniques et économiques en cohérence avec le logement social et en adaptant le chantier aux exigences de la démarche HQE ;
> En utilisant des produits performants, qui offrent un bon rapport qualité/prix, qui consomment peu d’énergie, qui sont durables, sains et innovants ;
> En diminuant les nuisances sur le chantier, notamment en matière de déchets générés ;
> En privilégiant la qualité de vie, plus particulièrement en termes de confort hygrométrique, visuel et acoustique.

Cette maison E se veut un exemple de travaux qui pourraient être réalisés par les bailleurs privés, les bailleurs sociaux et les propriétaires de maisons individuelles.

Cette réhabilitation complète d’un pavillon à Choisy le Roi (94) est sur deux niveaux, de près de 85 m2, dotée d’un jardinet et appartenant à l’OPAC du Val de Marne. 45 stagiaires de l’AFPA sont actuellement formés aux techniques d’éco-construction : plancher chauffant, chaudière à condensation, régulation du chauffage, solaire thermique, systèmes de récupération et d’économie d’eau, régulation de l’énergie électrique, éclairage naturel, ventilation, etc …. Tous les corps de métier enseignés à l’AFPA seront représentés du maçon au carreleur, du devis peintre en bâtiment au plaquiste, du menuisier à l’électricien en passant par le chauffagiste et le couvreur.

Le coût des travaux est estimé à 33 200 euros avec un retour sur investissement estimé à 14 ans permettant de passer d’une facture énergétique (chauffage, eau chaude, sanitaire) de 1241 euros / an à 550 euros / an.

Pour tout savoir sur la maison E, il y a a un site officiel (Si vous êtes intéressé(e)s par ce projet et que vous souhaitez y suivre l’avancée des travaux ou encore vous informer sur les formations aux métiers du bâtiment, réaliser le diagnostic de performance énergétique de votre propre maison (DPE) …).

Comprendre la nouvelle législation sur les DPE

Chaque occupant a le loisir de faire réaliser un DPE de son logement à tout moment, cette démarche reste toute fois obligatoire dans certain cas. Depuis le 1er novembre 2006, dans le cadre de la vente d’un logement, il est obligatoire de fournir un DPE au même titre que les diagnostics amiante, plomb et termites. Il doit être à la disposition de tout acquéreur lors de la vente d’un logement. Il sera annexé au compromis de vente. En ce qui concerne les biens en location, depuis le 1er juillet 2007, les bailleurs ont obligation de fournir ce document lors de la signature du contrat de location. Cet outil permet d’éclairer le futur propriétaire ou locataire sur le choix du logement, en négocier le prix éventuellement et définir clairement les travaux à effectuer pour améliorer ses performances. Et depuis 2020 le DPE est obligatoire et normatif : voir comprendre la nouvelle législation sur les DPE

Dans son contenu, le DPE n’a pas qu’une valeur informative. Valable 10 ans, il soumet le bien immobilière aux normes actuelles de vente ou location assujétie aux performances énergétiques d’un logement. De ce simple fait, aujourd’hui  le locataire ou l’acquéreur  peut se retourner à l’encontre du vendeur ou du bailleur en s’appuyant sur les informations contenues dans ce document.

Comment choisir son diagnostiqueur
Pour choisir le professionnel qui réalisera votre DPE, il faut s’assurer que ses compétences sont réelles. Elles doivent être certifiées par un organisme accrédité par le Cofrac (Comité Français d’Accréditation). Il doit être indépendant, ne pas avoir de liens avec le propriétaire ou encore avec un professionnel intervenant sur le logement. Cela porterait atteinte à son impartialité. Pour trouver un diagnostiqueur vous pouvez consulter le site du Cofrac ou contactez votre Espace Info Energie ou encore suivez l’évolution de la maison E…

 

Habitat groupé ne rime habituellement pas avec colocation

Habitat groupé ne rime habituellement pas avec colocation… mais sait-on jamais pour partager ancienne ferme avec potager (orientation permaculture)

 

Annonce habitat groupé

Je loue une ancienne ferme aménagée en grande maison, avec une petite cour/jardin d’agrément, une dépendance (garage pour deux voitures, à l’occasion abris pour un cheval qui sert à “tondre la pelouse”, herser la cour…, et un atelier qui manque un peu d’outils…), un grand jardin potager, l’accès à un verger… Et une multitude d’idées orientées “permaculture” à développer. Et c’est trop grand pour moi toute seule ! La cohabitation n’étant pas toujours simple, la personne avec qui j’ai partagé la maison cette année s’en va, et je cherche quelqu’un d’autre pour habiter et si possible faire vivre ce lieu.

La maison en elle-même dispose d’un côté du rez de chaussée d’une grande chambre (20m²), d’une cuisine (équipée…), d’une petite salle d’eau (WC, lavabo, possibilité de douche après quelques travaux de rénovation de la salle de bains), de l’autre côté d’une première petite pièce, puis d’un grand salon/salle à manger (qui sera équipé d’un poêle à bois d’ici à l’hiver prochain). A l’étage (d’un seul côté) deux petites chambres (une que j’occupe, l’autre peut servir de chambre d’amis), une salle de bain avec baignoire et d’un WC indépendant. Cette disposition permet une assez grande intimité de chacun. Le tout est chauffé au fioul (enfin pas trop, parce qu’on ne pense pas “permaculture” à 20° en hiver dans une vieille ferme quercinoise !)

infos pratiques

demi-loyer avec eau à 310€/mois (il faut compter en plus la moitié du téléphone/internet, de l’électricité, et du fioul, le tout pour une centaine d’euros)

Avis aux amateurs…

En savoir plus sur le cohousing

Le cohousing est né à Copenhague, au Danemark, en 1964. Il s’agit d’un “aménagement de logements qui conservent les bénéfices de la maison privée, tout en permettant la vie en communauté“, des regroupements de maisons neuves privées, reliées les unes aux autres par de petits sentiers qui doivent “faciliter les rencontres improvisées”. Les stationnements sont situés en périphérie du site.

Lors de la conception du site, un architecte américaine spécialisée dans les cohousings et l’architecture écologique, encourage à mettre l’accent sur cette maison commune, plus imposante que les autres. “On y retrouve une grande salle à manger, qui sert pour toutes sortes de rencontres, la cuisine collective, un salon, une salle de jeux pour les enfants, une chambre d’amis pour les visiteurs, une buanderie et parfois un atelier de travail”, énumère celle qui pourrait venir aider au projet qui se profile pour Québec. Elle-même vit depuis 10 ans au Pioneer Valley Cohousing, au Massachussetts, et est toujours aussi emballée par cette façon de vivre. “C’est encore mieux que ce que j’avais pensé.”

Contrairement aux coopératives d’habitation, les résidants du cohousing sont propriétaires de leur unité de logement. De façon générale, les coûts se rapprochent de ceux d’une maison unifamiliale. “Mais dans ce cas-ci, les membres ont accès en plus à beaucoup d’espaces intérieurs et extérieurs et à des équipements communs importants.”

 

 

Terrain idéal pour projet d’habitat groupé et covoisinage

Jeune retraité, impliqué dans un projet d’habitat groupé (le Luc 83) et vivant dans le Sud Est, possède un terrain de 4700 m², centre ville à La Ferté-Macé (61600).

Ville attractive 7000 habitants – touchant la Station thermale de Bagnoles de l’Orne en Forêt d’Andaine – Terrain de 4 705 m² – proche des écoles, collèges, lycée, commerces. Voisin d’une résidence de 3ème âge – idéal familles – quartier résidentiel très calme et de pleine nature – plein Sud – sorties sur 2 rues –

La municipalité sera prête à modifier le PLU en faveur d’un projet pertinent d’habitat groupé.
Le terrain peut permettre d’envisager 8 à 10 logements.

Je cède ce terrain au prix de 120 000 € et j’invite les personnes intéressées, ou un groupe structuré, à me contacter pour leur envoyer un dossier d’informations par mail.

MAJ : Projet d’habitation partagée dans l’Hérault à la campagne pour une autonomie et une qualité de vie

I have a dream …………….. partager un lieu dans un petit village, acquérir une autonomie énergétique et alimentaire, mutualiser les utilisations des machines..etc ainsi qu’un lieu d’échange de savoirs et de savoir faire.

Pas trop loin du Canal du Midi .. je n’ai pas encore trouvé l’endroit, je préfère d’abord trouver les personnes.. 2, 3 familles je ne sais pas trop .. Je vais avoir 50 ans en j’ai très envie de me lever le matin et pouvoir aller marcher au milieu de la nature dans un bel endroit tranquille, ce projet seule je n ’y arriverai pas faute de moyens.. cela fait fait 3 ou 4 ans que j ai cette idée en tête.. mais jusqu’à présent je n ai pas trouvé les bonnes personnes, assez motivées pour concrétiser … parce que trouver un lieu c’est pas le plus compliqué !

Les 4 grands principes du covoisinage

1) Les futur résidents participent à la conception de leur voisinage et travaillent ensemble à créer un lieu de vie  (ecolieu) qui réponde à leurs besoins spécifiques, à leurs valeurs et leurs priorités.C’est aussi ce qui leur permet d’apprendre à se connaître et à se faire confiance. En quelque sorte, c’est comme ça que la mayonnaise monte.  Un voisinage dont les résidents ne participeraient pas à la conception ne serait pas un véritable covoisinage.

2) Un design centré sur les relations humaines : lors de la conception, tout est fait pour favoriser le sens de la communauté. Les maisons qui sont généralement groupées autour de la maison commune; les espaces verts sont préservés; on organise un parking pour maintenir les voitures en périphérie; les maisons se font face autour d’une ruelle… On conçoit aussi des espaces communs qui serviront pour un usage quotidien : cuisine, salle à manger, salle de jeux, atelier, salle de lavage, salle de musique, aire de jeux, bac à sable, construction d’une piscine, jacuzzi… Dans certains climats froid, comme au Danemark ou au Canada, on crée même des rues couvertes entre les maisons, pour permettre de rejoindre la maison commune sans avoir besoin de remettre bottes et manteaux

3) Le voisinage est géré par ses résidents, sans organisation hiérarchique. La plupart des covoisinages optent pour la gestion par consensus. Il n’y a pas de chef, même si on constate un leadership naturels chez certains membres. Généralement, chaque aspect de la vie de la communauté est gérée par un petit comité qui doit rendre des comptes au grand groupe. Les résidents participent au(x) comité(s) qui les intéressent le plus. Obtenir le consensus, c’est l’art de se concentrer sur la clarification des besoins de chacun pour tricoter ensemble une solution qui saura y répondre adéquatement. Contrairement au suffrage qui sépare les gagnants des perdants frustrés, le consensus vise à obtenir l’adhésion de chacun. La facilitation des réunions peut être délicate au départ, et il semble fortement recommandé que certains membres, sinon tous, participent à des atelier de formation au consensus.

 4) Pas de partage des revenus. Typiquement, le covoisinage n’est pas une source de revenus pour ses résidents. Quelques exceptions ponctuelles peuvent être remarquées, comme lorsqu’un des résidents est architecte et participe au design, ou encore un résident avocat qui s’occuperait de la mise en place de la structure juridique. A mon sens, c’est là la grande force du principe. Ses fondateurs n’ont pas cherché a créer une communauté parfaite pour humains sur-évolués, une utopie réalisée, etc… ils ont simplement mis en place un système qui fonctionne dans l’état actuels des rapports humains et sociaux en pratique dans notre partie du globe. Et ça marche!

Habitat Collectif Autogéré et Durable à Paris

Chez Louise & Michel est un projet d’habitat collectif autogéré et durable de quinze à vingt logements à Paris ou proche banlieue.

Son originalité comme projet de covoisinage  est double. Elle se traduit d’abord dans une conception qui fait la part belle aux espaces collectifs : les habitants disposent bien sûr d’espaces privatifs, de dimensions assez réduites, qu’ils aménagent librement mais mettent en commun sanitaires et cuisine en plus des espaces de services et loisirs traditionnellement partagés en habitat groupé. Elle se traduit également par un choix de structure juridique adapté du modèle allemand du Miethaüser Syndikat : immeuble et terrain sont la propriété d’une SARL à l’intérieur de laquelle sont associés habitants et « tête de réseau » (le CLIP), les habitants sont locataires de leurs logements et gèrent le lieu de façon autonome, le rôle de la « tête de réseau » est de bloquer toute opération de vente / achat spéculative, d’accompagner les habitants et à terme d’animer un réseau de solidarité entre projets (par exemple en facilitant le transfert de fonds d’un projet à l’autre lorsque les emprunts bancaire seront remboursés). Un choix longuement mûri et nourri des expériences des porteurs du projet en Allemagne notamment. Une expérience à suivre comme possible modèle de structure juridique alternative.

Initié il y a bientôt trois ans, Chez Louise et Michel compte actuellement sept ménages, après avoir finalisé le montage juridique

La question juridique de l’habitat coopératif

Fréquemment évoquée comme l’un des freins majeurs au développement de l’habitat coopératif, la question juridique est dans tous les esprits des porteurs de projets et structures d’accompagnement. En cause, l’absence d’un cadre juridique spécifiquement adapté aux coopératives d’habitants (les coopératives d’habitation existent dans le champ du logement social) depuis l’abrogation en 1971 des lois autorisant coopératives de location et de location – attribution.

Si le constat est unanime, les solutions envisagées sont multiples : création d’un statut spécifique (dont le contenu n’est pas très clair) défendue par Habicoop, montages exploitant les cadres existants (SCIAPP, S3C …) défendus entre autres par AERA (Toulouse) ou le GRT Ouest (réseaux d’associations et professionnels de l’accompagnement); et en l’absence d’un réel effort pédagogique demeurent peu lisibles pour les porteurs de projets. Sans compter que chaque projet étant particulier (inscrit dans un territoire et dans un contexte spécifique, disposant de ressources financières très variables, se donnant des objectifs propres), l’idée même de solutions « clés en main » paraît extrêmement délicate à mettre en oeuvre.

Espérons là-aussi que les rencontres du covoisinage et de l’habitat partagé ou groupé,  sauront clarifier les options et perspectives qui s’offrent aux porteurs de projets.

Appartement passif dans Habitat Groupé à Bruxelles

Bonjour ! Nous sommes les premiers habitants d’un superbe immeuble à appartements passifs à Bruxelles et cherchons un 6ième copropriétaire. C’est un habitat groupé composés de 6 appartements privatifs avec de beaux espaces à partager comme un grand jardin avec un local polyvalent, une chambre d’amis, de nombreuses terrasses dont une sur le toit bordée d’un potager.

Le bâtiment comprend aussi une buanderie et des caves communes et privatives. Il est construit avec des matériaux écologiques et offre tous les éléments permettant de limiter au maximum la consommation des énergies fossiles.

Sa consommation électrique ne peut pas dépasser les 120 kWh/m²/an. De même, la maison passive possède une étanchéité de l’air de n50 ≤ 0,6 h-1.  En outre, cette construction passive a bénéficié de  travaux d’isolation renforcée, aussi elle doit être sans ponts thermiques. En ce qui concerne les cloisons, lesquelles servent à empêcher les rayons lumineux de passer, doit posséder une valeur U inférieure à 0,15 W pour préserver la maison contre la fermeté et la chaleur. Pour les fenêtres, sa valeur ne doit pas excéder le 0,8 W.

Nous sommes curieux de rencontrer nos futurs copropriétaires.

Bienvenue à vous…”

Pour aller plus loin : Lectures sur la maison et l’habitat passif

Livre : Construire une maison passive

Qu’est-ce qu’une maison passive ? Cet ouvrage assez technique expose en détail la conception et le fonctionnement d’une maison passive, avec de nombreuses références à l’appui. Il entre surtout dans les détails en montrant la manière de supprimer les ponts thermiques des fondations à la toiture. Il donne de nombreux exemples de systèmes constructifs (ayant recours à des matériaux écologiques ou non) ou d’équipements énergétiques, systématiquement suivis du nom d’un fabricant. Traduction d’un ouvrage allemand, le livre aurait cependant eu besoin d’être adapté en français. Les références, la grande majorité des fabricants et jusqu’aux normes citées sont allemandes.

L’ouvrage aurait à cet égard mérité une relecture attentive avant publication, certains passages souffrent d’une mauvaise traduction.

Construire une maison passive, de Carsten Grobe    Éditions l’Inédite –

Livre : Guide pratique de l’Éco-Habitat

Pour cette nouvelle édition , le Guide pratique de l’Éco-Habitat (anciennement Guide de l’habitat écologique) change de format. Plus large, il se tient mieux en main et la consultation des 900 pages est bien plus aisée qu’avant. Véritable guide technique, il contient 2 500 adresses de professionnels (architectes, artisans, fabricants, associations…) et pas moins de 400 pages d’information sur l’habitat bioclimatique, les matériaux écologiques, les énergies renouvelables, la récupération de l’eau de pluie. Un chapitre entier est consacré aux coûts énergétiques des matériaux ; on y trouve même une comparaison très poussée de différents modes constructifs : habitat classique, bioclimatique, passif, paille… Un très bon cru  des éditions du Fraysse.

Guide pratique de l’Éco-Habitat , de Chantal Visscher, Philippe Lécuyer, Claire Pichon,

 

 

 

 

Annonce habitat groupé

En bordure de hameau, notre ancienne ferme en pierre se compose de la maison d’habitation avec dépendances sur un terrain divisible d’une superficie de 11980 m2. Une partie de ce terrain est divisible en parcelles.

Ancienne ferme agricole avec terrain et dépendances à rénover

La maison offre de très nombreuses possibilités d’aménagement Elle est d’un seul tenant et peut éventuellement être modulée en plusieurs unités.
La partie actuellement habitée et habitable en l’état est de 108 m2 au sol
La partie ancienne, (début 18ème ) avec éléments architecturaux d’époque dont cheminée en pierre, permet d’envisager d’intéressantes perspectives de restauration.
La grange attenante offre de beaux volumes (150 m2)
Le gros œuvre est en bon état mais il faut envisager des travaux de rénovation importants et de modernisation.

Parmi les dépendances non attenantes à la maison se trouvent  :

Un garage (40m2) avec auvent.
Un séchoir à tabac de 180m2 environ qui peut être transformable en habitation, (C.U.)

Le terrain est arboré, verger.(pruniers, divers fruitiers)
Selon les projets il peut être divisé en lots constructibles (C.U )
Il dispose d’une borne d’arrosage.
Par ailleurs, il existe la possibilité d’acquérir quelques parcelles agricoles(terre, bois) dans un rayon de moins d’1km autour de la maison.

De part sa configuration ce lieu peut se prêter à toutes sortes de projets partagés tout en préservant l’autonomie de chacun en raison de l’espace.

Le hameau se situe au centre d’un triangle Agen / Marmande /Villeneuve-sur Lot à 20 mn de l’autoroute Bordeaux/Toulouse
Ecole, transport scolaire, .commerces dans un rayon de 5kms env.

envoyer proposition à contact@hameaux-durables.org

 

MAJ : T2 – Village Vertical – Lyon

Une famille de villageois verticaux  doit quitter prochainement la coopérative.  Un T2 sera disponible à la location en octobre 2023.

Vivre dans une coopérative implique des choix de vie et des engagements personnels forts, ainsi que des relations de voisinage étroites.

Nous ne sommes pas une agence immobilière, mais un groupe de citoyennes et de citoyens gérant collectivement un lieu de vie en propriété collective. Pour mieux comprendre la philosophie de notre coopérative, nous vous invitons à lire la dernière version de notre charte.

Le Village Vertical est un projet de logement social .

Pour le T2 prochainement libre, vous pouvez télécharger une version complète de l’annonce au format PDF, incluant des photos, un descriptif, ainsi que plus de précisions sur les aspects juridiques et financiers.

L’agrément de nouveaux coopérateurs relève d’une procédure d’accueil structurée en différentes étapes. Si vous répondez aux critères et que vous êtes intéressé, contactez notre commission accueil : contact(arobase)village-vertical.org