Les Français plébiscitent le vélo électrique ! Le Conseil national des professions du cycle (CNPC) dévoile les chiffres de ventes en hausse du cycle branché en 2019. Le vélo électrique se démocratise.

Il existe des modèles à l’autonomie plus ou moins importante selon des trajets effectués. Le vélo électrique couvre des courtes distances jusqu’à 15 km, au-delà l’investissement, s’avère plus conséquent. Il avale les dénivelés sans aucun problème. Il existe des modèles adaptés à chaque piste : du vélo hollandais pour un environnement urbain, au VTC en passant par le VTT fat spider pour les compétitions . Pliable, il permet d’alterner avec des déplacements en transports en commun. L’offre de vélos électriques présente de multiples tailles et s’adapte au sexe et à l’âge de son utilisateur.

Déplacements propres et sains

Le vélo électrique se présente comme un cycle classique ou pliable. Il se compose d’une batterie reliée au pédalier pour aller faire ses courses ou se rendre au travail sans se fatiguer. Il ne comporte pas d’obligations de permis, d’immatriculation ou de contrôle technique à partir du moment où il ne s’agit que d’une assistance à la conduite à petite vitesse (250 watts maximum autorisés). Il ne rejette aucun gaz à effet de serre.

Selon le magazine QUE CHOISIR, les ventes françaises de vélos électriques ont augmenté de 15 % l’an passé. Une hausse qui s’explique en partie par une large contribution des collectivités locales, des entreprises et des professionnels du tourisme. Ces bons résultats restent toutefois à relativiser. En effet, l’électrique ne représente que 1,5% des ventes de vélos. Un secteur qui connaît d’ailleurs un net recul avec une baisse des ventes de 2,9 millions d’unités en 2018. L’augmentation du prix moyen d’un vélo de 4,5 % peut expliquer ce recul.

Le VTT représente 46,5 % des ventes de bicyclettes. Depuis, la majorité des cycles commercialisés dans l’hexagone proviennent d’usines étrangères.