La maison E deviendra écologique, économique et éconologique !

C’est un très gros projet qu’a dévoilé l’AFPA ( Association pour la Formation Professionnelle des adultes).

Le challenge : Faire ” la maison E “

( très mal isolée, mal orientée, présence d’amiante…) une maison de référence en matière de rénovation énergétique de maison ou appartement. En effet, le but est de passer de la classification G (environ 451 kw/an/ms) à la classification B (environ 86kw/an/m2). Comment ?
> En faisant des choix techniques et économiques en cohérence avec le logement social et en adaptant le chantier aux exigences de la démarche HQE ;
> En utilisant des produits performants, qui offrent un bon rapport qualité/prix, qui consomment peu d’énergie, qui sont durables, sains et innovants ;
> En diminuant les nuisances sur le chantier, notamment en matière de déchets générés ;
> En privilégiant la qualité de vie, plus particulièrement en termes de confort hygrométrique, visuel et acoustique.

Cette maison E se veut un exemple de travaux qui pourraient être réalisés par les bailleurs privés, les bailleurs sociaux et les propriétaires de maisons individuelles.

Cette réhabilitation complète d’un pavillon à Choisy le Roi (94) est sur deux niveaux, de près de 85 m2, dotée d’un jardinet et appartenant à l’OPAC du Val de Marne. 45 stagiaires de l’AFPA sont actuellement formés aux techniques d’éco-construction : plancher chauffant, chaudière à condensation, régulation du chauffage, solaire thermique, systèmes de récupération et d’économie d’eau, régulation de l’énergie électrique, éclairage naturel, ventilation, etc …. Tous les corps de métier enseignés à l’AFPA seront représentés du maçon au carreleur, du devis peintre en bâtiment au plaquiste, du menuisier à l’électricien en passant par le chauffagiste et le couvreur.

Le coût des travaux est estimé à 33 200 euros avec un retour sur investissement estimé à 14 ans permettant de passer d’une facture énergétique (chauffage, eau chaude, sanitaire) de 1241 euros / an à 550 euros / an.

Pour tout savoir sur la maison E, il y a a un site officiel (Si vous êtes intéressé(e)s par ce projet et que vous souhaitez y suivre l’avancée des travaux ou encore vous informer sur les formations aux métiers du bâtiment, réaliser le diagnostic de performance énergétique de votre propre maison (DPE) …).

Comprendre la nouvelle législation sur les DPE

Chaque occupant a le loisir de faire réaliser un DPE de son logement à tout moment, cette démarche reste toute fois obligatoire dans certain cas. Depuis le 1er novembre 2006, dans le cadre de la vente d’un logement, il est obligatoire de fournir un DPE au même titre que les diagnostics amiante, plomb et termites. Il doit être à la disposition de tout acquéreur lors de la vente d’un logement. Il sera annexé au compromis de vente. En ce qui concerne les biens en location, depuis le 1er juillet 2007, les bailleurs ont obligation de fournir ce document lors de la signature du contrat de location. Cet outil permet d’éclairer le futur propriétaire ou locataire sur le choix du logement, en négocier le prix éventuellement et définir clairement les travaux à effectuer pour améliorer ses performances. Et depuis 2020 le DPE est obligatoire et normatif : voir comprendre la nouvelle législation sur les DPE

Dans son contenu, le DPE n’a pas qu’une valeur informative. Valable 10 ans, il soumet le bien immobilière aux normes actuelles de vente ou location assujétie aux performances énergétiques d’un logement. De ce simple fait, aujourd’hui  le locataire ou l’acquéreur  peut se retourner à l’encontre du vendeur ou du bailleur en s’appuyant sur les informations contenues dans ce document.

Comment choisir son diagnostiqueur
Pour choisir le professionnel qui réalisera votre DPE, il faut s’assurer que ses compétences sont réelles. Elles doivent être certifiées par un organisme accrédité par le Cofrac (Comité Français d’Accréditation). Il doit être indépendant, ne pas avoir de liens avec le propriétaire ou encore avec un professionnel intervenant sur le logement. Cela porterait atteinte à son impartialité. Pour trouver un diagnostiqueur vous pouvez consulter le site du Cofrac ou contactez votre Espace Info Energie ou encore suivez l’évolution de la maison E…

 

Habitat groupé ne rime habituellement pas avec colocation

Habitat groupé ne rime habituellement pas avec colocation… mais sait-on jamais pour partager ancienne ferme avec potager (orientation permaculture)

 

Annonce habitat groupé

Je loue une ancienne ferme aménagée en grande maison, avec une petite cour/jardin d’agrément, une dépendance (garage pour deux voitures, à l’occasion abris pour un cheval qui sert à “tondre la pelouse”, herser la cour…, et un atelier qui manque un peu d’outils…), un grand jardin potager, l’accès à un verger… Et une multitude d’idées orientées “permaculture” à développer. Et c’est trop grand pour moi toute seule ! La cohabitation n’étant pas toujours simple, la personne avec qui j’ai partagé la maison cette année s’en va, et je cherche quelqu’un d’autre pour habiter et si possible faire vivre ce lieu.

La maison en elle-même dispose d’un côté du rez de chaussée d’une grande chambre (20m²), d’une cuisine (équipée…), d’une petite salle d’eau (WC, lavabo, possibilité de douche après quelques travaux de rénovation de la salle de bains), de l’autre côté d’une première petite pièce, puis d’un grand salon/salle à manger (qui sera équipé d’un poêle à bois d’ici à l’hiver prochain). A l’étage (d’un seul côté) deux petites chambres (une que j’occupe, l’autre peut servir de chambre d’amis), une salle de bain avec baignoire et d’un WC indépendant. Cette disposition permet une assez grande intimité de chacun. Le tout est chauffé au fioul (enfin pas trop, parce qu’on ne pense pas “permaculture” à 20° en hiver dans une vieille ferme quercinoise !)

infos pratiques

demi-loyer avec eau à 310€/mois (il faut compter en plus la moitié du téléphone/internet, de l’électricité, et du fioul, le tout pour une centaine d’euros)

Avis aux amateurs…

En savoir plus sur le cohousing

Le cohousing est né à Copenhague, au Danemark, en 1964. Il s’agit d’un “aménagement de logements qui conservent les bénéfices de la maison privée, tout en permettant la vie en communauté“, des regroupements de maisons neuves privées, reliées les unes aux autres par de petits sentiers qui doivent “faciliter les rencontres improvisées”. Les stationnements sont situés en périphérie du site.

Lors de la conception du site, un architecte américaine spécialisée dans les cohousings et l’architecture écologique, encourage à mettre l’accent sur cette maison commune, plus imposante que les autres. “On y retrouve une grande salle à manger, qui sert pour toutes sortes de rencontres, la cuisine collective, un salon, une salle de jeux pour les enfants, une chambre d’amis pour les visiteurs, une buanderie et parfois un atelier de travail”, énumère celle qui pourrait venir aider au projet qui se profile pour Québec. Elle-même vit depuis 10 ans au Pioneer Valley Cohousing, au Massachussetts, et est toujours aussi emballée par cette façon de vivre. “C’est encore mieux que ce que j’avais pensé.”

Contrairement aux coopératives d’habitation, les résidants du cohousing sont propriétaires de leur unité de logement. De façon générale, les coûts se rapprochent de ceux d’une maison unifamiliale. “Mais dans ce cas-ci, les membres ont accès en plus à beaucoup d’espaces intérieurs et extérieurs et à des équipements communs importants.”