Les premiers éco-quartiers de l’est de la France ont vu le jour en 2011

Il s’agit d’un premier projet pilote qui se situera près de la ZAC “Danube” sur une surface de 7 hectares. Le premier coup de pioche a eu lieu en 2010.

Les points clés du projet :

– 500 à 700 logements,
– Faible coût d’énergie,
– Des logements sociaux (40 à 50 %),
– Très peu de voitures (Tram à proximité),
– Des écoles, des bureaux et une maison de retraite,
– Cyclistes et piétons privilégiés,
– De nombreux espaces verts.

En tout, c’est plus de 2000 personnes qui peuvent vivre dans l’éco-quartier.

Le hic c’est que le terrain choisit pour le construire se situe sur une ancienne zone industrielle qui nécessite une dépollution !

La ville de Strasbourg ne s’arrêtera pas là puisqu’elle a déjà fait comprendre qu’elle réalisera d’autres éco-quartiers (plus petits cette fois).

Une cinquantaine d’éco-quartiers en Ile-de-France

Conçus dans un objectif de développement durable, de maîtrise des dépenses énergétiques et de réduction de l’empreinte écologique de ses habitants, les éco-quartiers ont le vent en poupe en Ile-de-France. Et parmi les particularités des éco-quartiers figurent la mixité sociale et générationnelle, la mixité fonctionnelle (jardins partagés, etc.), et surtout l’association des habitants à la conception et à la réalisation du projet, ainsi qu’à la gestion des espaces communs.

Nés en Autriche, aux Pays-Bas et en Allemagne, les éco-quartiers sont arrivés en France dans les années 80. D’après Ekopolis, le centre documentaire sur la construction durable, à elle seule, l’Ile-de-France compte une cinquantaine d’éco-quartiers déjà opérationnels, en cours de construction ou encore au stade de projets. Mais d’autres villes françaises se sont aussi illustrées dans la création d’éco-quartiers, parmi lesquelles Grenoble, Lyon, Nancy, Montpellier (avec des maisons à ossature métallique) ou encore Lille.

En région de Montpellier, comme eco-quartier, on compte :

Eurêka à Castelnau-le-Lez,

la Restanque à Montpellier

Roque Fraïsse à Saint-Jean-de-Védas.

ECO QUARTIER ZAC LA CROIX à Gignac

LE SOLAN Saint-Mathieu-de-Tréviers

ecohameau du claux Olmet-et-Villecun

revitalisation du village de Celles Celles

Projet Horizons : Viala Est Prades-le-Lez

Les éco-quartiers doivent compléter la ville existante

Selon Alain Amédro, vice-président en charge de l’Aménagement du territoire au Conseil régional d’Ile-de-France, pour que les éco-quartiers soient acceptés, ils doivent « compléter la ville existante et ne pas exister pour eux-mêmes ». Autrement dit, être utile au reste des habitants de la ville. Pour cela, ils doivent être « des lieux où il y a du logement, mais aussi où il y a l’ensemble des services : services publics, transports, espaces de respiration, médecins ».