Les écolieux d’initiative strictement citoyenne (ce qui n’empêche nullement qu’ils soient être réalisés en concertation avec les collectivités locales) et souvent militante, fréquemment situés en zones rurales. Comme le signale Passerelle Eco, les écolieux sont extrêmement divers, fruits d’expériences collectives fortement empreintes de la personnalité et des valeurs de leurs initiateurs, il est donc difficile de les enfermer dans une définition catégorique. Cependant certaines caractéristiques semblent se dégager des définitions que l’on trouve ça et là.

Un écolieu est en lieu de vie

La dimension logement n’est qu’une des dimensions du projet et n’est d’ailleurs pas forcément la principale. Ce sont des lieux d’activités agri-rurales : culture (souvent bio), accueil et parfois hébergement du public, sensibilisation et formation à l’écologie, activités artistiques…

L’écologie dans tous ces aspects y tient une place prépondérante et les réalisations sont souvent plus ambitieuses en termes d’éco et d’autoconstruction que celles des écoquartiers.

Les écolieux sont souvent inscrits dans une recherche de la plus grande autonomie énergétique et économique (d’où l’existence d’activités).

La communauté humaine dans sa dimension philosophique et spirituelle y tient une place très importante avec souvent une recherche active autour des notions de développement personnel.

 

Quelques exemples de réalisations emblématiques d’eco-lieux :

Carapa (Gard, Cévennes)

La Ferme du Collet (Alpes Maritimes)

Oasis Bellecombe (Drôme), affiliée au mouvement Oasis en Tous Lieux de Pierre Rahbi.

 

En conclusion  : la variété des projets est suffisamment grande pour que chacun trouve matière à réaliser ses aspirations et témoigne de la vitalité de ce phénomène qui est assurément amené à évoluer encore.