Terrain idéal pour projet d’habitat groupé et covoisinage

Jeune retraité, impliqué dans un projet d’habitat groupé (le Luc 83) et vivant dans le Sud Est, possède un terrain de 4700 m², centre ville à La Ferté-Macé (61600).

Ville attractive 7000 habitants – touchant la Station thermale de Bagnoles de l’Orne en Forêt d’Andaine – Terrain de 4 705 m² – proche des écoles, collèges, lycée, commerces. Voisin d’une résidence de 3ème âge – idéal familles – quartier résidentiel très calme et de pleine nature – plein Sud – sorties sur 2 rues –

La municipalité sera prête à modifier le PLU en faveur d’un projet pertinent d’habitat groupé.
Le terrain peut permettre d’envisager 8 à 10 logements.

Je cède ce terrain au prix de 120 000 € et j’invite les personnes intéressées, ou un groupe structuré, à me contacter pour leur envoyer un dossier d’informations par mail.

MAJ : Projet d’habitation partagée dans l’Hérault à la campagne pour une autonomie et une qualité de vie

I have a dream …………….. partager un lieu dans un petit village, acquérir une autonomie énergétique et alimentaire, mutualiser les utilisations des machines..etc ainsi qu’un lieu d’échange de savoirs et de savoir faire.

Pas trop loin du Canal du Midi .. je n’ai pas encore trouvé l’endroit, je préfère d’abord trouver les personnes.. 2, 3 familles je ne sais pas trop .. Je vais avoir 50 ans en j’ai très envie de me lever le matin et pouvoir aller marcher au milieu de la nature dans un bel endroit tranquille, ce projet seule je n ’y arriverai pas faute de moyens.. cela fait fait 3 ou 4 ans que j ai cette idée en tête.. mais jusqu’à présent je n ai pas trouvé les bonnes personnes, assez motivées pour concrétiser … parce que trouver un lieu c’est pas le plus compliqué !

Les 4 grands principes du covoisinage

1) Les futur résidents participent à la conception de leur voisinage et travaillent ensemble à créer un lieu de vie  (ecolieu) qui réponde à leurs besoins spécifiques, à leurs valeurs et leurs priorités.C’est aussi ce qui leur permet d’apprendre à se connaître et à se faire confiance. En quelque sorte, c’est comme ça que la mayonnaise monte.  Un voisinage dont les résidents ne participeraient pas à la conception ne serait pas un véritable covoisinage.

2) Un design centré sur les relations humaines : lors de la conception, tout est fait pour favoriser le sens de la communauté. Les maisons qui sont généralement groupées autour de la maison commune; les espaces verts sont préservés; on organise un parking pour maintenir les voitures en périphérie; les maisons se font face autour d’une ruelle… On conçoit aussi des espaces communs qui serviront pour un usage quotidien : cuisine, salle à manger, salle de jeux, atelier, salle de lavage, salle de musique, aire de jeux, bac à sable, construction d’une piscine, jacuzzi… Dans certains climats froid, comme au Danemark ou au Canada, on crée même des rues couvertes entre les maisons, pour permettre de rejoindre la maison commune sans avoir besoin de remettre bottes et manteaux

3) Le voisinage est géré par ses résidents, sans organisation hiérarchique. La plupart des covoisinages optent pour la gestion par consensus. Il n’y a pas de chef, même si on constate un leadership naturels chez certains membres. Généralement, chaque aspect de la vie de la communauté est gérée par un petit comité qui doit rendre des comptes au grand groupe. Les résidents participent au(x) comité(s) qui les intéressent le plus. Obtenir le consensus, c’est l’art de se concentrer sur la clarification des besoins de chacun pour tricoter ensemble une solution qui saura y répondre adéquatement. Contrairement au suffrage qui sépare les gagnants des perdants frustrés, le consensus vise à obtenir l’adhésion de chacun. La facilitation des réunions peut être délicate au départ, et il semble fortement recommandé que certains membres, sinon tous, participent à des atelier de formation au consensus.

 4) Pas de partage des revenus. Typiquement, le covoisinage n’est pas une source de revenus pour ses résidents. Quelques exceptions ponctuelles peuvent être remarquées, comme lorsqu’un des résidents est architecte et participe au design, ou encore un résident avocat qui s’occuperait de la mise en place de la structure juridique. A mon sens, c’est là la grande force du principe. Ses fondateurs n’ont pas cherché a créer une communauté parfaite pour humains sur-évolués, une utopie réalisée, etc… ils ont simplement mis en place un système qui fonctionne dans l’état actuels des rapports humains et sociaux en pratique dans notre partie du globe. Et ça marche!

Habitat Collectif Autogéré et Durable à Paris

Chez Louise & Michel est un projet d’habitat collectif autogéré et durable de quinze à vingt logements à Paris ou proche banlieue.

Son originalité comme projet de covoisinage  est double. Elle se traduit d’abord dans une conception qui fait la part belle aux espaces collectifs : les habitants disposent bien sûr d’espaces privatifs, de dimensions assez réduites, qu’ils aménagent librement mais mettent en commun sanitaires et cuisine en plus des espaces de services et loisirs traditionnellement partagés en habitat groupé. Elle se traduit également par un choix de structure juridique adapté du modèle allemand du Miethaüser Syndikat : immeuble et terrain sont la propriété d’une SARL à l’intérieur de laquelle sont associés habitants et « tête de réseau » (le CLIP), les habitants sont locataires de leurs logements et gèrent le lieu de façon autonome, le rôle de la « tête de réseau » est de bloquer toute opération de vente / achat spéculative, d’accompagner les habitants et à terme d’animer un réseau de solidarité entre projets (par exemple en facilitant le transfert de fonds d’un projet à l’autre lorsque les emprunts bancaire seront remboursés). Un choix longuement mûri et nourri des expériences des porteurs du projet en Allemagne notamment. Une expérience à suivre comme possible modèle de structure juridique alternative.

Initié il y a bientôt trois ans, Chez Louise et Michel compte actuellement sept ménages, après avoir finalisé le montage juridique

La question juridique de l’habitat coopératif

Fréquemment évoquée comme l’un des freins majeurs au développement de l’habitat coopératif, la question juridique est dans tous les esprits des porteurs de projets et structures d’accompagnement. En cause, l’absence d’un cadre juridique spécifiquement adapté aux coopératives d’habitants (les coopératives d’habitation existent dans le champ du logement social) depuis l’abrogation en 1971 des lois autorisant coopératives de location et de location – attribution.

Si le constat est unanime, les solutions envisagées sont multiples : création d’un statut spécifique (dont le contenu n’est pas très clair) défendue par Habicoop, montages exploitant les cadres existants (SCIAPP, S3C …) défendus entre autres par AERA (Toulouse) ou le GRT Ouest (réseaux d’associations et professionnels de l’accompagnement); et en l’absence d’un réel effort pédagogique demeurent peu lisibles pour les porteurs de projets. Sans compter que chaque projet étant particulier (inscrit dans un territoire et dans un contexte spécifique, disposant de ressources financières très variables, se donnant des objectifs propres), l’idée même de solutions « clés en main » paraît extrêmement délicate à mettre en oeuvre.

Espérons là-aussi que les rencontres du covoisinage et de l’habitat partagé ou groupé,  sauront clarifier les options et perspectives qui s’offrent aux porteurs de projets.

Appartement passif dans Habitat Groupé à Bruxelles

Bonjour ! Nous sommes les premiers habitants d’un superbe immeuble à appartements passifs à Bruxelles et cherchons un 6ième copropriétaire. C’est un habitat groupé composés de 6 appartements privatifs avec de beaux espaces à partager comme un grand jardin avec un local polyvalent, une chambre d’amis, de nombreuses terrasses dont une sur le toit bordée d’un potager.

Le bâtiment comprend aussi une buanderie et des caves communes et privatives. Il est construit avec des matériaux écologiques et offre tous les éléments permettant de limiter au maximum la consommation des énergies fossiles.

Sa consommation électrique ne peut pas dépasser les 120 kWh/m²/an. De même, la maison passive possède une étanchéité de l’air de n50 ≤ 0,6 h-1.  En outre, cette construction passive a bénéficié de  travaux d’isolation renforcée, aussi elle doit être sans ponts thermiques. En ce qui concerne les cloisons, lesquelles servent à empêcher les rayons lumineux de passer, doit posséder une valeur U inférieure à 0,15 W pour préserver la maison contre la fermeté et la chaleur. Pour les fenêtres, sa valeur ne doit pas excéder le 0,8 W.

Nous sommes curieux de rencontrer nos futurs copropriétaires.

Bienvenue à vous…”

Pour aller plus loin : Lectures sur la maison et l’habitat passif

Livre : Construire une maison passive

Qu’est-ce qu’une maison passive ? Cet ouvrage assez technique expose en détail la conception et le fonctionnement d’une maison passive, avec de nombreuses références à l’appui. Il entre surtout dans les détails en montrant la manière de supprimer les ponts thermiques des fondations à la toiture. Il donne de nombreux exemples de systèmes constructifs (ayant recours à des matériaux écologiques ou non) ou d’équipements énergétiques, systématiquement suivis du nom d’un fabricant. Traduction d’un ouvrage allemand, le livre aurait cependant eu besoin d’être adapté en français. Les références, la grande majorité des fabricants et jusqu’aux normes citées sont allemandes.

L’ouvrage aurait à cet égard mérité une relecture attentive avant publication, certains passages souffrent d’une mauvaise traduction.

Construire une maison passive, de Carsten Grobe    Éditions l’Inédite –

Livre : Guide pratique de l’Éco-Habitat

Pour cette nouvelle édition , le Guide pratique de l’Éco-Habitat (anciennement Guide de l’habitat écologique) change de format. Plus large, il se tient mieux en main et la consultation des 900 pages est bien plus aisée qu’avant. Véritable guide technique, il contient 2 500 adresses de professionnels (architectes, artisans, fabricants, associations…) et pas moins de 400 pages d’information sur l’habitat bioclimatique, les matériaux écologiques, les énergies renouvelables, la récupération de l’eau de pluie. Un chapitre entier est consacré aux coûts énergétiques des matériaux ; on y trouve même une comparaison très poussée de différents modes constructifs : habitat classique, bioclimatique, passif, paille… Un très bon cru  des éditions du Fraysse.

Guide pratique de l’Éco-Habitat , de Chantal Visscher, Philippe Lécuyer, Claire Pichon,